Bien que né à Fontenay-aux-Roses, Jacques Olivier Bosco, JOB pour les intimes, est un pur produit de la Méditerranée. Le grand-père paternel, un peu communiste, un peu journaliste, un peu poète à ses heures a dû quitter précipitamment Palerme dans les années 1930, on dit qu’apprenti barbier, il aurait coupé, en le rasant, un mafioso local, d’où la fuite vers l’Algérie… Ça commençait fort dans la famille Bosco !
Les parents eux sont donc nés à Alger et le reste de sa famille est Niçois, bien qu’à moitié italien, napolitain même, d’un côté et barcelonais de l’autre ! Allez comprendre ! Évidemment en 1962, tout le monde s’est retrouvé à Marseille, avant de rejoindre laborieusement la banlieue parisienne… Ainsi va la vie !
Plus tard, son enfance se passe tranquillou à faire des conneries sur les plages des Corbières avant de finir en pension chez les curés à Fort-de-France ! Avant de revenir de plus belle faire la fête à Aix-en-Provence avec toutes ces soirées branchées et ces filles que l’on disait les plus belles de France.
Après un rapide détour dans une unité aéroportée, retour à la vraie vie. Tour à tour balayeur, éboueur, plongeur, barman, scénariste, journaliste, régisseur, JOB se retrouve quelques années plus tard sur une plage paumée près de Gruissan où il tient un snack paumé lui aussi et en plein vent. C’est pourtant là qu’il commence à écrire des polars et rencontre son idole, José Giovanni qui, après avoir lu quelques-unes de ses nouvelles, va l’encourager à persévérer. Plus tard, il sera cuistot, restaurateur ou technicien dans l’aéronautique… Un parcours éclectique mais formateur…
JOB adore la famille, le Moyen Âge, le cinéma américain des années 1970, faire la bouffe, écouter Massive Attack, les Doors et Placebo. Il aime aussi flâner, rêver, voyager aux quatre coins du monde, rencontrer toutes sortes de gens qui se retrouveront sans doute un jour dans un de ses polars ! Et la mort se lèvera, son premier roman est sélectionné pour le Prix Sang pour sang polar 2011.
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