Pendant son enfance, Jean-Claude Hazera vit successivement au Pays basque espagnol entre Bilbao et San Sebastian, et au Pays basque français pour des études secondaires à Biarritz. Ses vacances, se passent à Hossegor dans les Landes ce qui explique sans doute qu’il aura envie, pour son premier roman, de raconter une histoire de blockhaus en Bretagne – où il a maintenant une maison à Névez dans le Finistère.
Il fait des études d’économie (HEC) et une carrière de journaliste économique qui lui permet de toucher à pratiquement tous les sujets. Il débute à l’Agence France Presse pour terminer aux Échos où il est rédacteur en chef du supplément « Week-end », mais aussi des pages « Idées » ou des « Échos Entrepreneurs ». En cours de route, il travaille au sein du groupe Jeune Afrique (Economia), à la Recherche, au Nouvel Économiste, à Revenu hebdo…
Il découvre le métier d’historien en écrivant, avec Renaud de Rochebrune, Les Patrons sous l’Occupation, édité chez Odile Jacob, qui devient un livre de référence.
Aujourd’hui, il profite de sa retraite pour passer à la fiction mais aussi pour faire du journalisme bénévole pour le magazine des Sauveteurs en mer, Sauvetage, et donner un peu de temps à des associations et think-tanks comme le « Club des Vigilants ».
Avec L’Allemand perdu (2013), il propose une première enquête mettant en scène Mathurin Capitaine, chez Odile Jacob (collection Thrillers). Son deuxième roman, suite évidente des enquêtes de Mathurin Capitaine, en cours d’écriture, sera une histoire de femmes au printemps 1945.
C'est parce qu'il maîtrise parfaitement l'usage du gazogène, que Mathurin Capitaine accompagne son chef. Ils se rendent dans un village côtier de Bretagne car une tempête a dégagé, de sous un bunker, un groupe de dix cadavres, dix otages exécutés par les Allemands. En octobre 1944, ceux-ci ont laissé la place aux Alliés, mais leur ombre […]
