Licencié ès-Lettres, titulaire d’une maîtrise d’histoire et d’un diplôme d’ethnologie, Jean-François Parot s’est intéressé aux techniques de momification des anciens Égyptiens, aux mythes et légendes des sociétés océaniennes.. et au Paris du XVIIIe siècle. C’est en ce dernier lieu qu’il a puisé la matière de sa fameuse série policière « Les Enquêtes de Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet ». Les histoires, bien construites et valant surtout pas la reconstitution minutieuse du contexte social, politique et culturel de l’époque, ont parfois des relents dumassiens par les rebondissements mis en œuvre, le recours fréquent aux déguisements en tous genres… et les pointes d’humour qui saillent çà et là.
Le sixième tome des « Enquêtes de Nicolas Le Floch », Le Sang des farines, a obtenu le prix de l’Académie de Bretagne 2006 et du Lion’s club 2007.
Hors son activité d’écrivain, Jean-François Parot est diplomate ; il a occupé divers postes un peu partout dans le monde et est aujourd’hui (automne 2008) ambassadeur de France en Guinée-Bissau.
Le récit débute le mardi 23 octobre 1761. Nicolas Le Floch est à l'Opéra en service commandé afin de surveiller la salle et l'assistance – c'est une soirée exceptionnelle car Madame Adélaïde, la fille du roi, chaperonnée par le comte de Ruissec et son épouse, assiste à la représentation. À la fin du second acte, […]
