Luis Sepùlveda commence par écrire de la poésie et des nouvelles. Il s’engage dans les rangs de la jeunesse communiste puis des jeunesses socialistes. L’avènement du général Pinochet lui vaut une incarcération et une condamnation à vingt-huit ans de prison. Sous la pression d’Amnesty International, il est libéré en 1977. S’ensuit une vie d’exil à travers l’Amérique Latine.
En 1989, son premier roman, Le Vieux qui lisait des romans d’amour, est un véritable succès planétaire. Dédié à son ami et syndicaliste Chico Méndez, l’ouvrage, fruit de sa rencontre avec les Indiens Shuars d’Amazonie, est une ode à l’amour de la nature. En 1994, son héritage chilien lui fait arpenter les chemins de la littérature noire avec Un nom de torero, qui lui permet encore une fois de nous éblouir de sa poésie.
La plupart de ses ouvrages sont publiés en France par Anne-Marie Métailié dans la « Bibliothèque hispano-américaine » où il a aussi écrit une étrange correspondance en compagnie de l’Uruguayen Mario Delgado Aparaín, Les Pires contes des frères Grim. Luis Sepùlveda est également scénariste, réalisateur, producteur et même acteur pour le cinéma.
Luis Sepúlveda revient au Chili à la chute de la dictature et retrouve un pays transformé. L'occasion pour lui de nous livrer vingt-deux nouvelles, chroniques, anecdotes, quelques instantanés de l'exil, du Chili, de la perte et de l'évolution de la société et du monde. C'est un retour sur soi, sur son passé et ses amis […]
Juan Belmonte, ancien guérillero chilien et Frank Galinski, ex-membre de la Stasi, se livrent une lutte à distance et sans merci pour récupérer un mystérieux trésor dérobé aux nazis qui eux-mêmes en avaient spolié un numismate juif. Les deux hommes, idéalistes dans l'âme, font partie de la race des perdants et, pour la première fois, […]
