Né en Algérie, Émile Castillejos a passé son enfance et son adolescence en région parisienne. Après un bac littéraire, il entre à la SNCF pour l’atmosphère des gares et par admiration pour Henri Vincenot, le pape des cheminots, dont il a lu tous les livres. D’Istanbul à Stockholm en passant par Berlin, il devient alors spectateur du monde et commence à noircir des petits carnets à spirales, qu’il oublie parfois dans les chambres d’hôtel ou les trains, mais qui nourrissent son impérieux besoin d’écrire en même temps qu’il voyage et découvre l’incroyable richesse des cultures et des hommes, partout où il se rend. Il parvient ainsi à publier quelques nouvelles dans la presse et à intéresser Gaumont avec un scénario de court-métrage, puis il entre au ministère de l’Intérieur pour enrichir son expérience professionnelle.
Ce parcours atypique le conduit de Bordeaux à Biarritz où il a posé ses valises depuis une dizaine d’années. Et c’est dans ce Pays basque envoûtant, entre montagne et océan, qu’il trouve désormais l’inspiration pour écrire ses livres.
New York. District de Manhattan. Harlem, l'été 1975. La soupe populaire et la ségrégation raciale, toujours. Relents de misère, violence omniprésente. Mais comme émergeant de ce monde en dérive, le géant Marcus, personnage débonnaire et séduisant. Il cherche un emploi. Les dernières grandes émeutes militantes éclatent. Ensuite, ce sera autre chose. Le monde black prendra un […]