Issu d’un foyer ouvrier aux six enfants, influencé par un frère poète, titulaire d’un DEA d’Histoire contemporaine, Pascal Dessaint n’a que dix ans lorsqu’il fait ses premiers pas d’ornithologue, et que dix-huit lorsqu’il écrit son premier roman. Mais avant ce premier roman, il obtient un DEA d’histoire consacré à la Chine, puis effectue la traversée de l’arc alpin avec le peintre naturaliste Érric Alibert.
Après quelques petits boulots à Toulouse, ville d’adoption (il est gardien de nuit dans un musée et un hôtel), il entame un travail d’écriture sociale, plante ses décors dans sa région. Une quinzaine de romans, quelques recueils de nouvelles en font un auteur confirmé et à part, qui démontre que poésie et lutte sociale peuvent vivre de conserve.
Et sa pensée trouve écho puisque nombre de ses romans ont été primés, que ce soit Du bruit sous le silence, Grand Prix de littérature policière, Loin des humains, Grand prix du roman noir français du festival de Cognac, et Bouche d’ombre et Cruelles natures, tous deux récipiendaires du Prix Mystère de la critique.
Pascal Dessaint a beaucoup voyagé : en Jordanie, à Beyrouth, à Dubaï, au Mexique… Il est le père d’un garçon.
Cette troisième édition a pour thématique le 36 quai des Orfèvres. Et pour parrains, Titouan Lamazou et Pascal Dessaint. Parmi les activités du festival citons une démonstration de sabre laser (Maigret n’a qu’à bien se tenir), une pièce de théâtre sous-titrée « Polar électronique », une énigme policière en soirée comme le veut la coutume, un atelier […]
