Philipp Meyer a grandi dans une banlieue de la classe ouvrière de Baltimore. Sa mère était artiste. Son père a enseigné plus de vingt ans les sciences à l’université après avoir été successivement ébéniste, électricien et installateur d’art. Hampten, là où il réside, est alors frappé de plein fouet par la crise qui s’abat lourdement sur l’industrie, ce qui amène une augmentation massive du chômage et du crime.
Philipp Meyer étudie à l’école publique jusqu’à l’âge de seize ans et l’obtention d’un GED, puis passe les cinq années suivantes comme mécanicien de bicyclette. Il est occasionnellement volontaire du Centre de chocs traumatologiques de Baltimore. À vingt ans, il suit des cours dans différentes universités de la ville et décide dans le même temps de devenir écrivain tout en quittant sa ville natale. Sa troisième tentative est la bonne : il a vingt-deux ans et intègre l’Ivy Legue, réseau d’universités prestigieuses de la côte Est des États-Unis. Admis à Cornell, il obtient un diplôme d’anglais et une montagne de dettes dues aux frais de scolarité.
À sa sortie de l’université, il entre à UBS, la banque d’investigation suisse. D’abord stagiaire à Londres et Zurich, il ne tarde pas à régler ses dettes, et décide alors de poursuivre son rêve d’écriture. Mais dès que ses économies s’épuisent, il se résout à accumuler les petits travaux. Il est tour à tour technicien médical et ouvrier du bâtiment. Philipp Meyer prépare alors sa deuxième carrière comme auxiliaire médical lorsqu’il est admis au programme MFA du Centre Michener pour les écrivains d’Austin, au Texas. Tout en poursuivant ses nouvelles études, il poursuit son travail d’urgentiste qui l’amènera jusqu’à l’équipe des secouristes au moment du passage de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans.
Touriste dans l’âme, Philipp Meyer partage son temps entre Austin et New York.
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