Après des études en sciences politiques à l’université de Palerme, Piergiorgio Di Cara entre dans la police et gravit les échelons jusqu’à devenir commissaire à la police anticriminelle en 2001.
Avec la publication du premier volet des aventures de Salvo Riccobono (L’Île noire), Piergiorgio Di Cara relate ses expériences personnelles et professionnelles – notamment ses relations particulières avec la Mafia. Et raconte comment il aurait été facile pour lui de se retrouver de l’autre côté de la barrière. Il apporte à son témoignage une douce poésie à travers son héros, humainement détruit et qui pourtant espère.
Piergiorgio Di Cara se plaint, paraît-il, qu'on l'interroge toujours sur la Mafia et jamais sur son écriture ou ses textes pour eux-mêmes. On le comprend d'autant mieux que ses phrases courtes, tantôt ironiques, tantôt teintées d'une légère mélancolie, contribuent à l'atmosphère particulière qui imprime ses récits. Est-ce aussi pour parer à l'obsession de la Pieuvre, […]
L'inspecteur Salvo Riccobono a échappé de justesse à une tentative d'assassinat de la Mafia. Placé sur la liste noire de Cosa Nostra, il est muté en Calabre. Là, il suit une psychothérapie en même temps qu'il découvre la vie paisible d'un commissariat de police. Salvo est un con. C'est son coéquipier homosexuel qui le dit. […]
