Jusqu’en 1919, il fréquente l’école communale de la rue Turgot (9e arrondissement) avec pour camarades, entre autres, Pierre et Roger Lazareff. Son certificat d’études primaires en poche, il suit les cours d’une école de commerce et entre, en 1923, comme employé administratif aux Feutres de Gérardmer.
Son premier texte imprimé, une chronique intitulée Les Propos de l’homme de la rue, dans le périodique « La Publicité, revue mensuelle des méthodes modernes de vente », paraît en avril 1932. Il tiendra cette chronique jusqu’en février 1939.
C’est en novembre 1932, dans le mensuel « Lectures pour Tous » qu’il signe Deux hommes sur une piste. C’est sa première fiction policière, et la première apparition du détective André Brunel.
La Pierre qui tremble, son premier roman avec André Brunel, parait dans la collection « À ne pas lire la nuit » en mars 1934. En avril, en feuilleton dans « Lecture pour Tous », c’est le début de La Promenade de minuit. Il poursuit ses publications dans l’hebdomadaire « Ric et Rac » avec, en juin 1935, Le Stratagème d’André Brunel, une nouvelle, puis le 23 novembre le début de Six Crimes sans assassin.
Encouragé par ces succès, Pierre Boileau abandonne son emploi pour écrire à plein temps.
Le Repos de Bacchus, en juin 1938, lui vaut le Grand Prix du roman d’aventures crée par Le Masque. Ce prix attire l’attention de Pierre Lazareff, son ancien camarade de classe, alors chef des informations de Paris-Soir, qui lui commande un roman. Ce sera Trois Clochards, qui débute le 26 décembre 1938. Ce quotidien, selon l’actualité, tirait entre 1 870 000 et 2 500 000 exemplaires par jour.
En 1939, il doit se résoudre à retrouver un emploi et devient secrétaire d’une boite de nuit. Tout début septembre, il est mobilisé à Autun. Il est fait prisonnier à Montbard (Côte-d’Or), en juin 1940 et après quatre lieux de détention différents, il est transféré dans un stalag près de Trèves. Il n’écrit rien, mais rencontre Jean-Paul Sartre. Ils évoquent avec plaisir leurs lectures d’enfance : L’Épatant, L’Intrépide, Le Roi des boxeurs de José Moselli, les Pieds Nickelés, Nat Pinkerton, Nick Carter…
Libéré pour raisons médicales le 11 mars 1942, Pierre Boileau regagne Paris et se fait engager au Secours national, un organisme d’aide aux défavorisés.
C’est seulement le 31 décembre 1944 que parait Ferrandes père et fils, une nouvelle dans l’hebdomadaire Radio 44.
Le 11 septembre 1945, commence dans France-Soir, dirigé par Pierre Lazareff, la publication de L’Assassin vient les mains vides.
Il débute une longue carrière d’auteur radiophonique, le 23 octobre de la même année, à la radio d’État avec Attentat table 7, un des deux sketches policiers qu’il écrira pour cette série de sept épisodes. En 1946, il signe un feuilleton de dix épisodes, Le Détective est sur la piste, avec André Brunel, bien sûr. Une seconde série sera diffusée l’année suivante.
En 1947, passant devant une librairie, il est intrigué par un titre : Esthétique du roman policier. C’est une révélation ! Pierre débute, avec l’auteur de cet essai, Thomas Narcejac, une longue correspondance.
C’est lui qui, avec Contre-Projet, place en octobre 1948, la première nouvelle d’un auteur français dans « Mystère-Magazine ».
Le 8 juillet 1949, dans Radio 49, débute Sans Atout en danger. C’est le 9 février 1950, que le quotidien Franc-Tireur propose en feuilleton, Rendez-vous de Passy, la dernière enquête d’André Brunel et le dernier roman écrit seul par Pierre Boileau.
En 1952, Daniel et son complexe est l’une des quatre nouvelles primées, pour la France, au concours international organisé par le New York Herald Tribune. Elle paraît en mars 1953, dans « Mystère-Magazine ».
La suite de son œuvre littéraire se conjugue avec celle de Thomas Narcejac, sous le nom de Boileau-Narcejac.
Les écrivains Pierre Boileau et Thomas Narcejac sont passés maître dans l'art de dépeindre des portraits de notre société avec leurs travers poussés à l'extrême. Avec Champ clos, ils nous permettent d'observer la fin de vie deux deux personnes qui ont vécu ensemble pendant plus de quarante ans sans jamais s'aimer, se supportant parfois, se […]
En 1972, Pierre Boileau et Thomas Narcejac, plumes bicéphales es lettres du roman à suspense psychologique, en sont à la moitié de leur carrière. La Vie en miette, vingt-deuxième roman de leur conséquente œuvre, offre une surprenante configuration, qui tarde à se dévoiler avant de se ponctuer dans la plus pure des noirceurs. Le point […]
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