Après une petite enfance en cité HLM et une adolescence dans le bocage berrichon, Pierric Guittaud obtient un bac scientifique avant de végéter quatre années à la Fac. Un séjour en Virginie Occidentale lui fait découvrir la littérature américaine ; lorsqu’on lui refuse l’incorporation au sein des sapeurs pompiers pour un service long, il devient objecteur de conscience. Le caractère est déjà bien trempé. Il passe alors son permis de chasser, et découvre un plaisir qui ne le quittera plus. À Bourges, où il s’est installé en concubinage, il est journaliste local et animateur de suivi scolaire, et écrit un premier roman de fantaisie. Il multiplie les petits boulots : clerc d’huissier, préparateur de commandes dans une laiterie ou une base Intermarché, magasinier dans une enseigne de meubles exotiques avant de s’enfuir au Liban. Pierric Guittaud écrit un recueil de nouvelles fantastiques, suit une formation loin de sa femme et de ses enfants, et devient technicien dans l’industrie mécanique. Il entre dans le comité de rédaction de la revue éléments en charge de chroniques polar avant de voir son premier polar gothique, qui deviendra polar rural, accepté à la « Série noire » : La Fille de la pluie.
Comment je suis devenu un écrivain chasseur…
Le major Remangeon est un gendarme qui a perdu sa femme et qui est revenu vivre en Sologne, dans le coin où il est né. Là, il est aussi connu comme rebouteux. Depuis, il s'est (re)marié avec une amie d'enfance, mais leur couple se délite, surtout depuis qu'il a découvert la passion avec une gitane […]
Face à un criminel repoussant, responsable de la mort de trois cyclistes, le gendarme Fabrice Remangeon craque et cogne. Sa hiérarchie profite de son coup de folie pour le mettre au placard : c'est le retour dans sa Sologne natale où il s'était juré de ne jamais revenir. Car cette terre porte bien des fantômes et, […]
Troisième roman de Pierric Guittaud, un auteur plus habitué au noir urbain, ce polar pourrait rejoindre le courant du « drame rural » (sans condescendance aucune), s'attardant dans ces campagnes tant méprisées par le landernau parisiano-parisien qui ne les supporte qu'en gîte d'hôtes si pittoresques. Le début pourrait en plus être celui d'un roman de Guy de […]
