De mère polonaise, Roland Sadaune se passionne très tôt pour le cinéma, l’illustration et la littérature policière. Sa carrière d’artiste-peintre ne l’empêche pas de compter à son actif une vingtaine de romans publiés et le double de nouvelles.
De la génération des Pouy, Daeninckx et Oppel, il ne jouit pas de la même notoriété que ses alter ego, la plupart de ses romans ayant été publiés chez de petits éditeurs.
Ancien membre du bureau de l’Association 813, il participe à des revues de genre policier et présente des expositions picturales sur ce thème. Pour lui, le polar c’est l’évasion par des chemins de traverse défoncés par le destin, avec des phénomènes de société dissimulés derrière les haies et le danger de grains au-dessus de la tête. Son joker préféré est le cinéma. En salle, car l’été on y est au frais, et l’hiver on s’y sent bien. Il apprécie le ludisme noir qui fait rire jaune.
Il y a des détails qui montrent que nous avons vieilli. Ne serait-ce par exemple que les instants où nous regrettons des lectures passées, des moments de plaisirs enfouis et enfuis. Au siècle dernier, les éditions du Fleuve Noir avaient des collectionnas spécialisées dans les différents genres des paralittératures. Parmi celles-ci, il existait une série […]
Paris, 1er arrondissement. Une femme court dans la nuit, fuyant un obsédé, client de fortune. Du lourd, du pervers et du violent à l'occasion. Et près d'une benne à ordure, avant de pousser la porte de son chez soi, elle jette sa petite culotte souillée qu'un SDF ramasse à la volée, moins par perversion qu'il […]
