Sylvain Blanchot

Sylvain Blanchot a passé son enfance dans le Morvan, dans un village d’une trentaine d’habitants.
Attiré depuis son plus jeune âge par les machines à écrire de son père, les cahiers, crayons et autres blocs-notes, c’est néanmoins le dessin qui constitue sa passion prédominante. Il éprouve aussi l’envie précoce d’écrire, associée à celle de faire du cinéma. Mais c’est un rêve qu’il juge longtemps inaccessible.
Dans l’intervalle, il lit Stephen King et Agatha Christie, et planche sur des jeux vidéo sur le papier.

Il suit un parcours scolaire plutôt hétéroclite : collège, lycée professionnel (spécialité comptabilité), mais arrête en cours de route. Revenant à ce qu’il aime faire, il passe l’examen d’entrée aux Beaux-Arts de Mâcon, où il passera deux ans. Sylvain Blanchot finira ensuite par suivre une formation en graphisme sur ordinateur, puis deviendra graphiste 3D à Infogrames, l’entreprise lyonnaise de jeux vidéo (qui a racheté depuis Atari). En parallèle, il écrit le soir des morceaux de textes et commence à se rendre compte que le dessin n’a toujours été qu’un prétexte pour l’aider à raconter des histoires.
Mais à cette époque, il ne finit rien de ce qu’il entreprend.

Quelques années plus tard, il devient cofondateur d’une société de développement de jeux vidéo où il occupe le poste de responsable de la section game-design. Cependant, nourrissant le regret de ne s’être jamais réellement investi dans l’écriture, et ses relations professionnelles avec ses associés se dégradant, il décide de partir.
À la même époque il rencontre sa future épouse, une Anglaise qui l’emmène vivre à Londres.

Il commence dès lors un premier roman, et suit en parallèle un tutorat en scénario à l’EICAR (Paris).
En 2009, naît leur fille, puis l’année suivante paraît Et on dévora leur cœur, son premier roman, un thriller fantastique qui remporte le prix du premier roman au festival de Beaune. Depuis, il ne cesse d’écrire. Avec sa famille, il quitte Londres pour Tanger puis la France avant de bientôt repartir en Angleterre – Nottingham cette fois.

Le hasard (mais surtout un ami) lui a fait rencontrer des réalisateurs qui lui ont permis de travailler sur quelques courts-métrages, dont deux sont réalisés, et un autre est en passe de l’être.
Il travaille aussi à l’écriture d’un long-métrage, et sur plusieurs romans.

Ses choix de lectures sont éclectiques : Philip K. Dick, John Steinbeck, George Orwell, Dino Buzzati, Chuck Palahniuk, Greg Egan, Asimov, Neal Stephenson…

Il aime les sushis et le bon vin.