Cinq films en 2012 (dont trois « Direct To Video »), cinq en 2011 (dont deux DTV et un téléfilm), quatre en 2010 (quatre DTV), un en 2009 (La Cadillac de Nolan) et deux en 2008 (deux DTV). Voilà les états de service de Christian Slater ces cinq dernières années selon wikipedia, impressionnant, non ? À se demander s'il a des dettes de jeu ou s'il s'ennuie à la maison. Du coup, il tourne Christian. Avec tout le monde, comme Tibor Takács qui n'a jamais fait de chef d'œuvre – sauf à considérer que Sanctuary, Deathline, Mosquitoman (rien que le titre, on se marre) marqueront l'histoire du cinéma – et qui confirme ici que Martin Scorsese peut continuer à dormir tranquille. Vous voulez quand même le pitch ? Vite fait alors : la femme d'un écrivain disparaît, le pauvre type est totalement perdu (parce qu'ils s'aimaient fort, vous voyez ?) mais voilà qu'il découvre une pièce qu'il n'avait jamais vue dans sa maison. Intrigué, il y trouve des tas d'ordis et autres matériels bizarres et là, malin comme un singe, il se dit : « Hum hum, ma femme m'aurait bien caché quelque chose… » Ses doutes seront bientôt vérifiés car des gens peu fréquentables vont lui tomber dessus et lui demander des diamants qu'il n'a pas… Bon, j'arrête-là parce que non, vraiment, il n'y a rien à sauver. Le film est sorti directement en vidéo aux États-Unis. Il aurait pu aussi ne jamais sortir…
Double illusion : 93 min. réalisé par Tibor Takács sur un scénario d'Eric James avec Christian Slater, Cuba Gooding Jr, Sarah Ann Schultz, Christa Campbell…
Bonus. Making of.
