Interviews

auteurs • maisons d'éditions • illustrateurs
Entretien réalisé le 31 décembre 1969

3 questions à 4 auteurs de Spécial suspense

Rencontre avec Peter Robinson

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Qu’avez-vous fait des exemplaires de vos romans dans la collection « Spécial suspense » ?
Patricia McDonald : 1. Dans la petite ville de Cape May, New Jersey, où j’habite, j’ai deux amis français qui me sont très chers et j’ai envoyé de nombreux exemplaires de mes livres à leurs familles vivant en France. Je fais également partie d’un club de français où se réunissent chaque semaine des femmes souhaitant pratiquer la langue ; je leur ai envoyé certains exemplaires, ce qui les a amenées à discuter de mes romans au sein du club. Bien sûr, je garde toujours plusieurs exemplaires pour ma propre collection et je les expose fièrement dans ma bibliothèque.
Jean-François Coatmeur : 1. J’ai offert la plupart de mes exemplaires à des amis, mais j’en ai évidemment aussi gardés pour moi. Ils sont en évidence dans ma bibliothèque et il m’arrive parfois de feuilleter certains passages que j’aime particulièrement, même si je les connais presque par coeur !
Maud Tabachnik : 1. Je les conserve et les offre dès que j’en ai l’occasion et à condition que ce ne soit pas fat. Je préfère lorsque mes amis me les demandent.
Peter Robinson : 1. J’ai l’habitude d’offrir mes livres à des amis sachant parler français et j’en fais don également à plusieurs bibliothèques.

Quelles impressions gardez-vous de la collection « Spécial suspense » et que vous inspire le fait de faire partie du catalogue ?
Patricia McDonald : 2. Cette question est difficile car je ne peux véritablement exprimer toute la reconnaissance que j’éprouve à l’égard d’Albin Michel. Grâce à la collection Spécial Suspense, mes romans ont été présentés aux lecteurs français dans un format vraiment très séduisant. Le travail acharné et le professionnalisme de la maison Albin Michel ont permis à mes livres de profiter d’une forte exposition et d’un maximum de publicité. C’est ainsi que j’ai pu gagner la sympathie des lecteurs et leur fidélité inconditionnelle, dont se contentent de rêver la plupart des écrivains. Pour parler de cette expérience de façon plus personnelle, je dois dire que j’ai été extrêmement touchée par la chaleur et la générosité avec laquelle la maison m’a toujours traitée. J’aimerais nommer tous ceux dont la gentillesse a beaucoup compté pour moi au fil des années chez Albin Michel, mais la liste serait horriblement longue. Je dois donc me contenter de remercier mon éditeur, Tony Cartano, et la maison Albin Michel dans son ensemble, qui ont su lancer et guider ma carrière en France, avec une patience et une sagesse infaillibles.
Jean-François Coatmeur : 2. Je suis très fier de figurer au catalogue de la collection Spécial Suspense, qui est aussi estimée par les lecteurs que par les libraires et les professionnels de l’édition. Rares sont les auteurs qui ont cette chance et je suis très attaché à cette collection.
Maud Tabachnik : Un souvenir n’est pas le bon mot puisque nous collaborons encore ensemble. Si je parle de cette maison à mes amis ou confrères, c’est toujours en évoquant la qualité professionnelle et humaine des gens qui y travaillent. Engagement quasi-total de chacun dans leur spécialité.
Peter Robinson : 2. Je garde d’excellents souvenirs de ma collaboration avec la maison Albin Michel, qui dure depuis plusieurs années maintenant.

De tous vos livres dans cette collection, en avez-vous un qui vous tient le plus à coeur ?
Patricia McDonald : 3. Le livre auquel je suis le plus attachée ? C’est sans aucun Dernier Refuge. En effet, mon éditeur aux Etats-Unis avait refusé de publier ce roman, le jugeant trop sombre et déprimant pour les lecteurs américains. Albin Michel a pourtant accepté de l’éditer, et Dernier Refuge s’est immédiatement imposé dans la liste des best-sellers. Evidemment, en tant qu’auteur, je me suis sentie soulagée de voir les lecteurs français séduits par le livre. Je serai donc éternellement reconnaissante envers Albin Michel d’avoir laissé une chance à ce livre. La chance d’être lu.
Jean-François Coatmeur : 3. Il m’est difficile de n’en citer qu’un seul. Je suis particulièment attaché à mon premier roman paru dans la collection, La Nuit rouge (1984), non seulement parce que c’était le premier mais aussi parce qu’il a connu des débuts mouvementés et a failli n’être jamais édité. Sans verser dans l’auto-congratulation, je dois dire que j’aime beaucoup ce livre et le succès qu’il a rencontré auprès des lecteurs m’a beaucoup touché.

Je tiens aussi beaucoup à mon dernier roman, qui paraîtra prochainement dans la collection et dont je ne peux donc rien vous dire pour l’instant. Entre les deux, La porte de l’Enfer (1997) est un livre qui compte particulièrement pour moi.
Maud Tabachnik : Je suis attachée à tous, parce que tous représentent un engagement total, tant intellectuel que moral. Peut-être le roman Douze heures pour mourir ou Ciel de cendres sont-ils plus proches de mes préoccupations.
Peter Robinson : 3. Mon livre préféré est certainement Saison Sèche, car c’était le premier volume de la série de l’inspecteur Banks publié par Albin Michel et il a remporté le Grand Prix de littérature policière.

Article initialement paru le 27 octobre 2009
Publié le 27 mai 2025
Mis à jour le 27 mai 2025