Contenu
Poche
Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais par Gabriel Veraldi
Paris : Rivages, février 2008
258 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-7436-1789-9
Coll. "Noir", 680
Actualités
- 01/09 Jeux: k-libre 12-21 : thématique de septembre
Espionnage classique. Au tout début (enfin presque, n'ergotons et ne chipotons pas trop), il y eut Eric Ambler (ah ! Le Masque de Dimitrios et John Buchan pour proposer des romans d'espionnage vivants. Le premier était un adepte du complot géopolitique ancré dans l'histoire contemporaine, et expliquait les conflits avec des raisons économiques (qui nous reviennent aujourd'hui à la figure). L'un de ses descendants sera d'ailleurs sans conteste Alan Furst, adepte comme lui de la période trouble de l'entre-deux-guerre, de la guerre d'Espagne, et de la Seconde Guerre mondiale, où des espions de tous bords agissent, réagissent et, dirais-je, contre-agissent avec une certaine touche de romantisme dans un monde de convictions et d'idéologies. John Buchan, lui, avec ses Trente-neuf marches, donne une touche naïve et aventureuse à un héros normal romantique. Ce même héros, on le retrouvera dans Les Six jours du Condor, du génial James Grady. Mais l'espionnage a aussi façonné l'immage de l'agent secret séducteur (satané James Bond), avec des gadgets et un budget quasi illimité. Certes le personnage de Ian Fleming est fortement éloigné de ce qu'en a fait Hollywood, mais il ouvre une brèche dans le roman d'espionnage avide d'agents secrets hyper-actifs qui ne transpirent que très peu sous leurs aisselles et conservent un costume toujours immaculé. Jean Bruce et notre OSS117 en sont témoins. John Le Carré, lui, avec L'Espion qui venait du froid ajoute la touche calculatrice et machiavélique d'une société bipolaire malade, et prête à tout pour imposer ses vues. La suite appartient à ses héritiers et à vous. Mettez-vous dans la tête de François Merlin, et lancez-vous dans les aventures de votre Bob Saint-Clar. Vous avez quartier libre, mais la trame doit être quand même réaliste. Pourquoi ne pas plonger dans l'actualité syrienne ? Pourquoi ne pas s'inspirer d'Alpha ?
Contraintes :
- Respecter la thématique : western crépusculaire.
- Écrire une nouvelle de 12000 à 21000 signes espaces compris.
- Date d'envoi de la nouvelle : entre le 1er juillet et le 31 août minuit, le cachet du mail faisant foi.
Comment procéder ?
- Enregistrer la nouvelle titrée au format Word, Open Office ou Texte.
- L'Envoyer par mail concours-k-libre-12-21@k-libre.fr avec, dans le corps du mail la mention "Je confirme avoir pris connaissance du règlement complet du concours et l'accepter sans réserve" ainsi que ses pseudonyme, adresse mail, prénom, nom, adresse postale, numéro de téléphone.
Toute nouvelle parvenue sans la mention "Je confirme avoir pris connaissance du règlement complet du concours et l'accepter sans réserve" sera exclue du concours.
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Course poursuite infernale au pays des espions
Les années 30. Latimer est un auteur britannique de romans policiers. À Istanbul, le colonel Haki, des services secrets turcs, lui raconte l'étrange histoire de Dimitrios Makropoulos, un Grec, dangereux criminel, qui a commis de multiples forfaits à travers l'Europe. Le cadavre de Dimitrios vient d'être retrouvé éventré dans le Bosphore. L'homme qui a fait les quatre cents coups aux quatre coins de l'Europe, vendant ses services aux plus offrants, semble avoir été trahi par un des siens. Tout ceci intrigue le romancier qu'est Latimer. Il s'embarque dans une étrange aventure : retracer les dix dernières années de Dimitrios pour son prochain roman. Très vite, Latimer remonte une piste accompagné d'étranges alliés de fortune. Et si Dimitrios était toujours en vie ?
Reconnu comme étant le meilleur roman d'Eric Ambler, Le Masque de Dimitrios est une immersion dans la pègre internationale, celle des petites frappes et des dangereux malfrats. Eric Ambler étonne autant par la justesse de ses portraits que par la minutie avec laquelle son personnage, Latimer, mène l'enquête. Si, très tôt, il ne fait aucun doute que Dimitrios est bel et bien en vie, le roman rebondit sans cesse avec les nombreuses vies du criminel, ses nombreux masques.
Citation
La culture française n'est pas de nature à permettre d'écrire un roman policier de premier ordre.