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Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Johan-Frédérik Hel Guedj
Paris : Sonatine, novembre 2010
350 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-35584-044-9
Actualités
- 13/11 Édition: Parutions de la semaine - 13 novembre
- 12/11 Édition: Parutions de la semaine - 12 novembre
Alors que Hervé Claude se lance dans la saga poulpesque, que William Dietrich continue ses explorations à la Champollion, que notre ami Doulos revient et que Mankell nous propose les trois premières aventures en nouvelles de Wallander, les parutions de la semaine sont intéressantes à plus d'un titre. Ce coup-ci, il y en a vraiment pour tous les goûts. Nous avons déjà pu nous arrêter sur Verdict, de Justin Peacock. La tendance actuelle semble aller vers les anthologies de nouvelles. Rivages a demandé à l'ancien champion de poker, Otto Penzler, de réunir une main d'auteurs et de nouvelles dont nous vous donnerons bientôt notre avis. Pour le reste, bien sûr, c'est à découvrir là :
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Cycle Von Adler, de Yves Bonnet & Alexandre Radovic (Xenia, "Le Cavalier noir")
Vague de chaleur, de Richard Castle (City)
Au nom du père, de Michel Clau (Autres temps, "Temps romanesque")
Blanc comme la nuit, d'Ann Cleeves (Belfond, "Belfond noir")
Hiéroglyphes, de William Dietrich (Le Cherche midi, "Thriller")
Un salaud au salon, de Pierre Frémont (Le Bruit des autres)
Mort sur mesure, de Frances Fyfield (Presses de la Cité, "Sang d'encre")
Le Doulos, de Pierre Lesou (Plon, "Noir rétro")
Le Danger dans la peau : la sanction de Bourne, de Eric van Lustbader (Grasset)
La Main du mort, anthologie réunie par Otto Penzler (Rivahes, "Thriller")
Meurtriers sans visage ; Les Chiens de Riga ; La Lionne blanche, de Henning Mankell (Le Seuil, "Opus")
Énigme du pavillon des enfers, de Ingrid J. Parker (Belfond, "Belfond noir")
La 8e confession, de James Patterson (Jean-Claude Lattès, "Le Women Murder Club")
Verdict, de Justin Peacock (Sonatine)
Le Congélateur ; L'Inconnue du téléphone ; In vino veritas, de Brice Pelman (Nuits blanches, "Rétrospectives du polar français")
En tout bien tout honneur, de Scott Pratt (Le Seuil, "Thrillers")
Le Troubadour du Châtelet, de Marie Visconti (Calleva)
Ne cherche pas à savoir, de Érik Wietzel (XO)
Dark prophecy, d'Anthony E. Zuiker (Michel Lafon, "Level")
Poche
Mort d'un papy voyageur, d'Hervé Claude (Baleine, "Le Poulpe")
Cher payé, de Jean-Paul Demure (Rivages, "Rivages noir")
L'Homme masqué, de Paul Charles Doherty (10-18, "Grands détectives")
La Corde d'argent, de Paul Halter (Le Masque, "Masque jaune")
La Douce tranquilité des samedis, de Alexander McCall Smith (10-18, "Grands détectives")
La Glace et le feu, de Clinton McKinzie (Archipoche, "Archipoche")
À l'orient du monde, de Viviane Moore (10-18, "Grands détectives")
L'Ange et le loup, de Patrice Pelissier (De Borée, "Terre de poche")
Lieutenant Eve Dallas. 11-12, de Nora Roberts (J'ai lu)
Arche d'acier, de Per Wahlöö (Rivages, "Rivages noir")
Meurtre au 31e étage, de Per Wahlöö (Rivages, "Rivages noir")
Liens : La Main du mort |Hervé Claude |Ann Cleeves |Paul Doherty |Henning Mankell |Alexander McCall Smith |Viviane Moore |I. J. Parker |James Patterson |Justin Peacock |Brice Pelman |Per Wahlöö
Enquête sur fond de drogues diverses...
Joel Devereaux est promis à une grande carrière d'avocat... brisée net lorsqu'une collègue qui lui a fait découvrir la drogue meurt d'une overdose. Le voilà réduit à devenir avocat commis d'office pour de petits délinquants. Mais lorsqu'un dealer noir est accusé du meurtre d'un étudiant juif qui enquêtait sur le marché de la drogue, Joel et sa collègue Myra Goldstein découvrent que la victime n'était peut-être pas si innocente...
Un polar qui s'attire une débauche de superlatifs... un peu excessifs. Le thriller "de cour" est un genre à part, américain par définition, puisque basé sur un système exotique où l'avocat se substitue souvent à l'enquêteur. C'est le cas ici, à travers une intrigue façon marabout d'ficelle qui ne se clôt pas sur la traditionnelle scène de tribunal (où la crédibilité est souvent malmenée pour amener son comptant de rebondissements...) et plonge dans les méandres du trafic de drogue et des tensions raciales toujours prêtes à ressortir. Au lieu des romans des années 1990 où l'avocat défendait de riches héritières accusées du meurtre d'un mari forcément mauvais, là, Justin Peacock n'a pas peur d'aller examiner le caniveau... Mais l'intérêt principal du roman est ailleurs, sur ces nombreux détails qui font toucher du doigt le métier d'avocat et même les implications morales qu'il implique — et également les différentes façons, plus ou moins éthiques, de l'exercer. C'est bien observé (les rapports entre le narrateur et sa collègue sont pétillants), mais de là, à crier au génie...
Citation
Les grandes enseignes juridiques new-yorkaises avaient la réputation d'un environnement désagréable où le travail vous rendait malheureux et, ce n'était un secret pour personne, plus l'enseigne était prestigieuse, plus elle maltraitait ses salariés...