Contenu
Grand format
Inédit
À partir de 10 ans
Paris : Mango jeunesse, septembre 2010
300 p. ; 20 x 13 cm
ISBN 978-2-7404-2739-2
Coll. "Chambres noires", 10
Un tableau peut en cacher un autre
La collection "Chambres noires", chez Mango jeunesse, propose deux nouvelles histoires de Marie Bertherat, donnant ainsi aux lecteurs l'occasion de retrouver les détectives du Samovar.
Dans "Porté disparu", un jeune journaliste au Fil d'Amar, est enlevé. Son engagement contre le trafic d'animaux exotiques en est peut-être la raison. Dans "Trompe-l'œil", quelques bibelots et un tableau sans aucune valeur apparente sont dérobés chez une chanteuse de rock. Sa fille a une baby-sitter qu'elle adore, Lou. L'histoire, qui ressemblait à ses débuts à un banal cambriolage, semble finalement moins limpide. Sont retrouvés dans une poubelle tous les objets volés, sauf le tableau. Intriguée par la tournure que prend ce vol, Lou va se démener pour remettre la main sur cette œuvre.
Et comme à leur habitude, c'est à trois qu'ils vont mener ces enquêtes. Constantin, l'oncle de Lou, est un ancien capitaine de police à la retraite. Il tient aujourd'hui une boutique d'antiquités baptisée Le Samovar, objet pour lequel il a une attirance toute particulière. Lou est une jeune fille dégourdie et pleine d'imagination. Stan, son meilleur ami, a des connaissances en informatique qui leur sont une aide précieuse dans leurs recherches. Avec "Les Enquêtes du Samovar", Marie Bertherat met en scène un trio atypique et particulièrement attachant. L'écriture est agréable, les énigmes sont bien ficelées et la compréhension de leur déroulement est facilitée grâce au carnet tenu par Lou. Elle y note tous les détails de l'enquête, ses questionnements, et il lui arrive de s'y livrer un peu plus, son carnet prenant alors le rôle d'un journal intime.
Dans la même série, Mirage sur Port d'Amar est une enquête plus longue. Elle fait voyager les détectives de Port d'Amar à Londres en passant par Moscou, et elle revient sur le passé de Constantin en plongeant le lecteur au cœur de la Russie de l'époque soviétique.
Citation
Ses samovars – ces drôles de grosses bouilloires ventrues utilisées en Russie pour faire chauffer l'eau du thé – étaient ce que Constantin préférait dans sa boutique.