Fratelli

Après avoir jeté un regard à l'horloge de l'ordinateur, l'inspecteur se pose fugacement une question : devrait-il rédiger un rapport sur ce qu'il vient d'apprendre ? Dans ce cas, ne contreviendrait-il pas au secret qu'il s'est engagé à respecter ? Ses derniers doutes durent à peine, un simple frémissement à la surface de sa conscience. Par lassitude, par servilité, le devoir l'emporte désormais sans combat.
François Weerts - Les Morts de Beauraing
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Roman - Noir

Fratelli

Vengeance - Mafia MAJ samedi 20 novembre 2010

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 18 €

Jean-Bernard Pouy
Joe G. Pinelli (illustrateur)
Paris : Jean-Claude Lattès, novembre 2010
140 p. ; illustrations en noir & blanc ; 21 x 13 cm
ISBN 978-2-7096-3566-0

Les destins froissés d'Emilio et Ercole

Emilio et Ercole observent sur une plage de Sicile leur benjamin de frère faire une fellation à un homme d'Église. Les deux sont partagés d'une même fureur, mais leur caractère opposé ne les pousse pas dans la même direction. Ercole venge l'honneur de sa famille en saignant à mort son frère sodomite avant de s'enfuir dans la nuit sombre et sa solitude. Emilio reste avec ce terrible double-secret qui l'obsède, tout autant solitaire. Lorsque quarante ans plus tard, il débarque à New York, il n'a qu'une idée : tuer son frère Ercole.
Les éditions Jean-Claude Lattès ont eu la bonne idée de rééditer ce roman de Jean-Bernard Pouy richement illustré par Joe G. Pinelli. L'auteur nous régale d'une prose nostalgique, rythmée et ludique. En très peu de phrases, il mêle senteurs, bruits, volume, foule. Petite et grande Italie. Petite et grande bêtises. Petite et grande vengeances. Au milieu, les planches monochromes de Pinelli se fondent et nous plongent dans un brouillard de sentiments conflictuels. Une tragédie sicilienne, quoi...


On en parle : La Tête en noir n°147

Citation

Il n'y avait que les oiseaux de mauvais augure qui pussent faire des voyages aussi longs que les lettres de deuil.

Rédacteur: Julien Védrenne samedi 20 novembre 2010
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page