Le Théâtre du crime

- Crois-moi, il y a des mystères qu'il vaut mieux ne pas chercher à éclaircir. Et celui du long tuyau m'a tout l'air d'en faire partie. Molloy avait été fortement contrarié par l'attitude de sa grand-mère.
Alexis Chabert & François Dimberton - Taxi Molloy
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

mardi 03 décembre

Contenu

Beau livre - Policier

Le Théâtre du crime

Procédure MAJ mardi 28 décembre 2010

Note accordée au livre: 5 sur 5

Grand format
Inédit

Public averti

Prix: 48 €

Collectif
Avec la collaboration de Nicolas Quinche, Christophe Champod, Daniel Girardin, Luce Lebart, Pierre Margot, Jacques Mathyer & Éric Sapin
Préface de Pierre Margot & Jacques Mathyer
Rodolphe Archibald Reiss (illustrateur)
Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, juillet 2009
320 p. ; illustrations en noir & blanc ; 28 x 21 cm
ISBN 978-2-88074-824-1

Objectif : scène de crime

Le Théâtre du Crime, un magnifique livre de photos (48 €), édité par les Presses polytechniques et universitaires romandes à l'occasion du centenaire de L'Institut de police scientifique de l'Université de Lausanne, retrace l'impressionnant parcours de l'allemand Rodolphe Archibald Reiss (1875-1929), l'un des pionniers de la photographie judiciaire, qui travailla à fabriquer les documents les plus "clairs" possible pour les juges et les enquêteurs. Reiss mettra au point des objectifs spéciaux pour prendre des clichés dans des espaces exigus (les bonnes se faisant souvent assassiner dans leur chambre), ou dans des espaces immenses (au milieu des champs, le paysan avec son couteau planté dans la poitrine est une véritable œuvre d'art). Il joue avec les filtres de couleurs pour faire apparaître (en noir et blanc) des traces de sang nettoyées sur un vêtement. Il redresse les cadavres d'inconnus et les maquille pour que le quidam puisse mieux les reconnaître debout, comme dans la vie. Il invente surtout une chambre noire horizontale, perchée sur un trépied de près de deux mètres, destinée à prendre des clichés de scènes de crime vues "d'en haut". Véritable "regard de Dieu", il implique un glissement de l'objectivité vers un art conceptuel tout à fait actuel.
On peut voir en lui un involontaire fondateur de l'école photographique et artistique du crime dont Weegee, Enrique Metidines, Rudolf Schafer, Andres Serrano, Melanie Pullen, Izima Kaoru et Nicola Kuperus sont les représentants à titre divers.

Citation

La victime est tombée à la renverse et gît à terre, étendue sur le dos. Il s'agit de fixer exactement sur la plaque photographique la position du cadavre. Mais pour que cela soit possible, il faut que toutes les parties du corps visibles à l'œil soient également visibles sur la photographie.

Rédacteur: Michel Amelin samedi 11 décembre 2010
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page