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Constantin et les 40 canards
Grand format
Inédit
Tout public
Fingers on the nase...
Marseille, mai 1985. Constantin Le Grec se détend, écrit quelques recommandations bien senties sur les cagolles, ces filles de Marseille qui sont des girelles, ah !, et comment !... Une bafouille à Reagan en fait, au sujet de Sue Ellen : une vraie cagolasse celle-là, dont il ne faudrait pas faire le cheval de Troie – façon de parler -américanisant la cagolle made in Marseille ! Peut-être s'ennuie-t-il au fond de ce que sa belle Anaïs soit sur une affaire, loin de lui. Elle lui manque tellement déjà ! Mais voilà qu'on le sonne à l'hosto : l'associé d'Anaïs y roupille. Ils se sont fait agresser. Une sombre affaire de canards labellisés France Sud-Ouest, livrés à la mauvaise adresse, sur l'autre continent. Du coup, Anaïs s'est envolée pour New York avec son client, un industriel français établit à N. Y., soit-disant pour y vendre du foie gras malgré la législation américaine. Des sornettes, pense Constantin. Le gars voulait en outre une protection à cause d'ennuis avec le mari d'une femme adultère. L'associé au tapis, l'affaire sent la franche supercherie. Constantin enquête. Des chicanos lui tombent dessus. Décidément, le coup paraît vraiment tordu. Constantin s'envole à son tour pour N. Y. La grosse Pomme n'a qu'à bien se tenir, il est du genre à lui boucher sévèrement les artères. Harlem River, Fucking movin'... En sus d'Anaïs, Constantin met la main sur des canards qui sont l'objet de toutes les convoitises, et pas seulement pour leur foie... Des gangs leur tombent sur le râble, des pierres précieuses roulent entre les mains... Mais de quoi a-t-on gaver ces canards ? Del Pappas déboule l'histoire dans sa marseillaise allumée, de digressions en digressions, fourmillant du plaisir de nous balader dans les calanques, peuchère, l'objet de toutes ses passions.
Citation
Je me demande dans quel patacaisse ma femme et mon ami se sont fourrés !