La Malédiction Hilliker

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jeudi 21 novembre

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Roman - Noir

La Malédiction Hilliker

Social MAJ samedi 22 janvier 2011

Note accordée au livre: 0 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 20 €

James Ellroy
The Hilliker Curse - 2010
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-Paul Gratias
Paris : Rivages, janvier 2011
278 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-7436-2170-4
Coll. "Thriller"

Actualités

  • 25/01 Librairie: James Ellroy à Paris
  • 22/01 Librairie: James Ellroy à Toulouse (31)
    On nous l'avait annoncé, mais "sous réserve". C'est maintenant confirmé: James Ellroy sera bien à Toulouse le vendredi 28 janvier. Quelques heures de présence dans la ville Rose, et deux rendez-vous à honorer.
    - Le premier à la librairie Ombres blanches* de 16 heures à 17 h 30.
    - Et le second à la Médiathèque José Cabanis** à partir de 18 heures.
    Deux occasions à ne pas manquer de rencontrer le romancier américain, qui évoquera, essentiellement, son dernier roman La Malédiction Hilliker (Rivages "Thriller").

    * Librairie Ombres blanches
    48 et 50 rue Gambetta
    31000 Toulouse. Tél. : 05.34.45.53.33.

    ** Médiathèque José Cabanis
    1 allée Jacques Chaban-Delmas
    31506 Toulouse CEDEX 5. Tél. : 05.62.27.40.00.
    Liens : James Ellroy

James Ellroy a la logorrhée aux abois

Il y avait Honoré de Balzac et ses portraits de femmes. Il y avait Henry Miller et son approche du sexe. Il n'y aura pas James Ellroy pour combiner les deux. Dans une espèce de roman autobiographique court (c'est toujours ça de gagné), où l'auteur prend le temps de déverser une logorrhée scato-sexo-nombrilo-macho-nocturno-suicido-gnangnan et nous émerveille par de pitoyables essais poétiques on n'en apprend au final pas plus que ce qu'on savait déjà avant - sauf que plus encore que les nouvelles, Ellroy ne doit pas s'essayer à écrire des envolées lyriques. Bien sûr Ellroy se met à nu et dans toute sa laideur réactionnaire - image qui plait ou déplait -, mais le simple fait qu'il ait voulu voir sa mère morte et qu'elle y soit passé peu de temps après ne peut pas excuser un texte littérairement bancal avec de nombreuses répétitions - je croise, je craque, je laisse mon numéro, j'attends tout seul dans la nuit devant mon téléphone, il sonne ou pas, je décroche ou pas, j'envoûte ou pas, je rencontre à nouveau ou pas, je baise ou pas, je revois ou pas... Il serait temps de dire à James Ellroy qu'il est loin d'être le seul dans ce cas. De nombreux enfants ont été sérieusement ébranlés par la mort d'un parent après l'avoir souhaitée. Passé ce postulat, l'idée de la retranscrire par écrit était plutôt intéressante. Là, force est de constater que même dans une séance psy, le psy s'endort. D'autres écriront bien mieux sur le sujet. Les rares passages qui se lisent sont ceux où Ellroy nous parle de son écriture de romans, comme si d'un coup il revenait dans son univers et que tout devenait plus facile. Et l'éditeur ne s'est pas trompé sur la qualité de ce livre, et n'a pas un seul instant hésité à l'affubler d'une couverture à la hauteur de ce qu'il est. On préfèrera relire ses premiers romans et attendre qu'il cesse d'emprunter des chemins de traverse sans GPS.


On en parle : Alibi n°1

Citation

La banlieue, c'est le goulag du sexe.

Rédacteur: Julien Védrenne vendredi 21 janvier 2011
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