Lire nº380

Alors, il faut trouver un mobile. Parce qu'un crime sans mobile ne fait pas un crime, même si les criminologues, qui ont gardé le sens de l'humour, définissent le crime parfait comme le crime sans mobile.
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jeudi 21 novembre

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Lire n°380

Magazine

MAJ jeudi 02 juillet 2009
Visuel de la revue Lire n°
Pays : France





Prix: 5,9 €
Lire n°380
Novembre 2009
Parution mensuelle
106 p. : 20.00 x 27.00 cm
ISSN 0338-5019

Ce qu'il faut savoir sur la revue
La revue a été créée en 1975 par Jean-Louis Servan-Schreiber et Bernard Pivot. De périodicité mensuelle, elle se double depuis quelque temps de numéros hors série circonstaciels, soit de commémoration - les 30 ans de Lire - soit en l'honneur de personnalités ou de sujets qui méritent un "tiré à part". Il y a aujourd'hui huit numéros hors série, dont le dernier, paru en mai 2009, est consacré à Marcel Proust.

Le magazine appartient au groupe L'Express et dispose d'un site internet par le biais duquel il est possible d'acquérir les numéros hors série ainsi qu'un certain nombre d'usuels de la collection "Les Dicos d'or", histoire de ne plus se tromper d'accord lorsque l'on écrit, fût-ce en jouant du clavier en compagnie d'un bon vérificateur d'orthographe...

Le numéro de Lire de novembre 2009 laisse la part belle à Socrate. Les amateurs des genres noir et policier trouveront cependant matière à leur goût. Julien Bisson, dans son "match" de l'automne propose deux poids lourds, Jean-Christophe Grangé (La Forêt des manes, Albin Michel) et Henri Lœvenbruck (Les Cathédrales du vide, Flammarion). S'il reproche au premier un "récit plombé par une série d'aberrations" et au second un "salmigondis ésotérique", il relève chez Grangé des dialogues percutants et chez Lœvenbruck une "vraie ambition dans la construction".
Ce match truqué mis à part, il y a un portrait plutôt intéressant de Roger Jon Ellory réalisé par Baptiste Liger qu'il ouvre par cette pensée que nous avons tous certainement eu : "La première fois qu'on a lu le nom de R. J. Ellory sur un livre, on a d'abord cru à une regrettable faute de frappe. Ne s'agissait-il pas, en réalité, de James Ellroy ?" On y découvre l'affirmation anglaise d'un auteur qui a le souci de l'ambiance bien avant le fameux "c'est qui qui a tué ?".
À part ça, les amateurs de polars historiques se plongeront peut-être dans L'Assassinat d'Henri IV, de l'historien Jean-Christophe Petitfils, et dont il est dit "qu'il a sérieusement repris les pièces du dossier". S'il n'y a pas, et nous le regrettons, de pages "Romans policiers", deux ouvrages jeunesse sont mis en avant par Nathalie Riché. Ils valent, nous le pensons, le détour...

SOMMAIRE
Nous ne nous intéressons qu'à la partie k-libriste.
Le Match : les thrillers de l'automne (La Forêt des manes, de Jean-Christophe Grangé & Les Cathédrales du vide, de Henri Lœvenbruck), par Julien Bisson. p. 12
Ellory : le cousin anglais, par Baptiste Liger. pp. 62-63
Un complot "belge" contre le Vert Galant (L'Assassinat d'Henri IV, de Jean-Christian Petitsfils), par Marc Riglet. p. 85
Grinches en goguette (Malo de Lange, fils de voleur, de Marie-Aude Murail), par Nathalie Riché. p. 91
Derrière le mur (Breaking the Wall, de Claire Gratias), par Nathalie Riché. p. 91


Auteurs traités : Roger Jon Ellory (Portrait)
Ouvrages chroniqués : Breaking the Wall | Vendetta
vendredi 06 novembre 2009

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