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Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais (Écosse) par Matthieu Farcot
Paris : Flammarion, avril 2011
442 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-08-124905-9
Actualités
- 24/04 Jeux: Concours polar sur VendrediLecture
VendrediLecture vous propose de partager chaque vendredi vos lectures et d'en discuter. Pour ce faire, il y a un blog, une page Facebook et un compte Twitter.
Pour son premier anniversaire, VendrediLecture organise un concours par semaine pendant ce mois d'avril. Pourquoi nous en parlons-vous seulement maintenant alors que le mois touche à sa fin ? Tout simplement parce qu'en cette dernière semaine le roman policier est à l'honneur.
10-18, 13e Note, Actes sud, Asphalte, L'Atelier in8, Books éditions, J'ai lu, Jigal et Corsaire éditions y vont pour l'occasion de leurs lots. Des livres variés en exemplaires variés. La plupart chroniqués en nos pages. Le principe est simple : vous laissez vos nom et prénom accompagnés de votre mail. Vous avez par la suite un questionnaire à choix multiple qui, comme le veut la tradition sur Internet, n'est pas trop compliqué. Après, un tirage au sort sera effectué. Vous devez répondre avant jeudi 26 avril à minuit. Il y a 56 ouvrages à gagner. Il n'est a priori nulle part fait mention du nombre de lauréats ni des lots mais comme de toute façon il vous faudra compter sur la chance !
Pour vous allécher quelque peu, voici la liste des ouvrages en jeu : Tijuana Straits, de Kem Nunn, Cheyenne en automne, de Willy Vlautin, Mille petites falaise, de Shaugnessy Bishop-Stall, Le Baptême de Billy Bean, de Roger Alan-Skipper, Un café maison, de Keigo Higashino, Delhi Noir, collectif, Parures, de Franz Bartelt, La Fin des punks à Helsinki, de Jaroslav Rudiš, Sans laisser de traces, de Val McDermid, Le Cramé, de Jacques Olivier Bosco sans compter l'intégralité de la collection "Pavillon noir" chez Corsaire éditions...
Alors... Faites vos jeux !
Lien vers le concours de VendrediLecture
Liens : Tijuana Straits |Le Cramé |Jacques Olivier Bosco |Val McDermid |Kem Nunn |Keigo Higashino - 06/04 Édition: Parutions de la semaine - 6 avril
- 12/05 Radio: Cercle polar n° 69
Polar à la mine
Val McDermid continue son chemin à part dans le polar, mêlant les genres "dur-à-cuire" avec sa série consacrée à Kate Brannigan, le polar d'enquête plus traditionnel, le suspense, chaque facette nourrissant la richesse même du récit, toujours basé sur les personnages.
Auteur best-seller ne signifie pas forcément donner dans la drouille consensuelle : la preuve, ici, elle revisite ses origines prolétariennes dont elle n'a jamais fait mystère en traitant des grandes grèves des mineurs qui secouèrent l'Angleterre tatcherienne — ce qui n'a pas empêché la disparition de cette communauté... Le tout à travers une intrigue complexe (comme toujours ) : Karen Pirie, des affaires non classées, s'intéresse à une ancienne histoire de rapt de la fille d'un nobliau et de ses conséquences tragiques. Quel rapport avec la disparition d'un mineur durant ces fameuses grèves et l'explosion d'une mine qui tua un autre mineur ? La solution sera à trouver en Italie, dans une communauté d'artistes, et mènera à un autre cadavre...
Pas de soupe consensuelle ou de suspense BCBG donc, ni de manichéisme rassurant comme on en trouve un peu trop dans le roman dit engagé, puisque personne n'est jamais vraiment blanc ou noir (en ce sens, la description de la communauté de mineurs, avec ses qualités et ses non-dits, est remarquable). Et les amateurs de cette partie de la carrière de l'auteur le savent, l'affaire sera résolue — de façon parfaitement satisfaisante — au prix d'une enquête extrêmement complexe, peut-être parfois un poil trop complexe : il faut être bien concentré pour ne pas se perdre dans les différents temps et la façon dont s'insère l'intrigue parallèle se passant en Italie. Néanmoins, un travail courageux donc, bien loin de ceux qui pensent part de marché et tête de gondole plus que qualité, qui ne cherche pas systématiquement à flatter le lecteur dans le sens du poil, par un auteur qui n'hésite pas à prendre des risques tout en cherchant à explorer de nouveaux territoires. Ou une certaine notion de la liberté...
Citation
Les mineurs avaient un terme pour décrire la part la plus facile de n'importe quelle tâche : 'la tâche du chef'. Cela semblait assez inoffensif, mais dans un milieu ou chaque membre d'une équipe savait que sa vie dépendait de ses collègues, l'expression traduisait un mépris immense.