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Tout public
Paris : Fleuve noir, avril 2011
334 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-265-09257-0
Coll. "Thriller"
Actualités
- 14/03 Édition: Parutions de la semaine - 14 mars
- 03/05 Prix littéraire: Sélection 2013 des Ancres noires
La participation massive des lecteurs du Havre et de son agglomération est de rigueur pour cette année 2013 où la sélection est riche et propose de nombreux ouvrages qui explorent les principaux sous-genres des littératures policières. Ce Prix, qui sera dévoilé à l'occasion de la seizième édition de Polar à la plage, festival renommé lancé par l'association Les Ancres noires, et qui se déroule cette année les 15 et 16 juin sur la digue-promenade - croisons les doigts pour le beau temps -, récompensera un auteur qui a commis un roman ces dernières années, sans que l'année en cours ne soit une obligation. Cinq des auteurs étrangers - trois Anglais et deux Espagnols, la double parité est presque là - sont présents dans une sélection où l'on remarque La Tristesse du Samouraï, de Victor del Árbol, Les Visages écrasés, de Marin Ledun, et Les Violents de l'automne, de Philippe Georget tous trois récompensés déjà à de nombreuses reprises. Nous avons choisi de mettre l'éditeur français original au détriment de l'éditeur poche - s'il existe. Participer est gratuit, et comme dans de nombreuses loteries, plus vous participez, plus vous avez de chances de gagner le gros lot. Pour chaque livre de la sélection des Ancres noires que vous lirez, remplissez un bulletin d'appréciation que vous remettrez à votre bibliothécaire avant le 1er juin. Un bulletin sera tiré au sort dans chaque bibliothèque participante et l'heureux gagnant recevra un cadeau à l'automne lors de la soirée festive organisée pour la remise des prix. Alors, pourquoi ne pas tenter votre chance ?
Sélection 2013 :
- Démolitions en tous genres, de Jérémy Behm (Rivages, "Noir") ;
- Éboueur sur l'échafaud, de Abdel-Hafed Benotman (Rivages, "Noir") ;
- Aimer et laisser mourir, de Jacques-Olivier Bosco (Jigal, "Polar") ;
- Villes de nuit, de Thierry Crifo (Rue du Départ, "Voyage noir") ;
- La Tristesse du Samouraï, de Victor del Árbol (Actes sud, "Actes noirs") ;
- Empereurs des ténèbres, de Ignacio del Valle (Phébus, "Littérature étrangère") ;
- Le Tueur intime, de Claire Favan (Les Nouveaux auteurs, "Thriller") ;
- Les Violents de l'automne, de Philippe Georget (Jigal, "Polar") ;
- Nuit d'encre, de Philippe Huet (Albin Michel, "Romans français") ;
- Les Visages écrasés, de Marin Ledun (Le Seuil, "Roman noir") ;
- L'Enfant aux cailloux, de Sophie Loubière (Fleuve noir, "Thriller") ;
- Les Âges sombres, de Karin Maitland (Sonatine) ;
- Les Vacances d'un serial killer, de Nadine Monfils (Belfond, "Littérature française") ;
- Rouge dans la brume, de Gérard Mordillat (Calmann-Lévy) ;
- Sous le vent, de Jean-Bernard Pouy & Joe G. Pinelli (Jean-Claude Lattès) ;
- L'Affaire Clémentine Lange, de Laura Sadowski (Odile Jacob, "Thriller") ;
- Le Crépuscule des Gueux, de Hervé Sard (Krakoen, "Forcément noir") ;
- Tonton Clarinette, de Nick Stone (Gallimard, "Série noire") ;
- Au risque de se perdre, de Cathi Unsworth (Rivages, "Noir").
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- 26/03 Prix littéraire: Lion et Lionceau noir 2012 de Neuilly-Plaisance
- 15/03 Prix littéraire: Sélection 2012 de Mauves-sur-Loire
- 27/06 Prix littéraire: Sélection 2011 du GPLP
- 14/05 Radio: Cailloux et coup de coeur
Maltraitance invisible
Elsa Préau est un nom prédestiné pour une institutrice malgré tout à la retraite qui a pour seule joie son petit-fils Bastien et les lettres appliquées qu'elle envoie à droite et à gauche. Mais voilà que chez ses voisins apparaît un enfant qu'elle semble être seule à voir, et qui porte des signes de maltraitance. Pourtant, personne ne veut la croire... Est-ce une simple divagation ou la vérité est-elle plus étonnante, plus cruelle encore ?
On le voit, il y avait là de quoi faire un de ces drames feutrés dont avait le secret Georges-Jean Arnaud lors de sa meilleure période... L'ennui, c'est que parfois, le mieux est l'ennemi du bien, et ce roman est tout simplement trop long, comme si on mêlait un bon suspense avec un personnage principal mi-attachant, mi-monstrueux - les amateurs d'animaux domestiques risquent de ne pas apprécier certains passages -, avec une fiction disséquant l'existence d'une personne du quotidien avec une évidente thématique sur l'enfance maltraitée. Les lettres censées être signées Elsa Préau, retranscrites dans le corps du texte, trouvent un ton juste et un style empesé tout en ouvrant une porte sur ceux qui n'ont rien d'autre à faire... mais détournent de l'intrigue principale ! C'est dommage, car lorsque le récit reprend le dessus, celui-ci s'avère très prenant, avec une conclusion aussi cruelle qu'efficace. L'ensemble donne un résultat qui, du coup, semble un peu bancal tout en restant attachant, qui aurait été excellent s'il avait eu la taille et la construction linéaire d'un "Spécial police" de la grande époque.
On en parle : La Tête en noir n°151
Récompenses :
Prix des lecteurs Ancres noires 2013
Nominations :
Grand prix de la littérature policière - roman français 2011
Citation
Il se considérait seul fautif étant donné qu'il n'avait pas le courage d'assumer ça, qu'elle soit totalement cinglée, se refusant à la mettre sous tutelle parce qu'il lui semblait que, grosso modo, elle était autonome, mangeait bien, agissait de manière convenable, bref, qu'elle tenait la route, et qu'en dépit des traumatismes subis ces dernières années, elle avait plutôt bien réagi et semblait en voie de guérison, mais voilà que ça recommençait, elle voyait des nains partout.