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320 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-914704-75-5
Actualités
- 15/05 Édition: Parutions de la semaine - 15 mai
- 26/03 Prix littéraire: Lion et Lionceau noir 2012 de Neuilly-Plaisance
Le Week-end noir à Neuilly-Plaisance sera l'occasion de récompenser des ouvrages de fiction policière adulte et jeunesse. Les sélections sont d'ores et déjà connues. Le dénouement approche à grands pas. Qui succèdera à Patrick Bard et son roman Orphelins de sang paru au Seuil en 2011 ?
Sélection Lion noir 2012 :
- Le Pays oublié du temps, de Xavier-Marie Bonnot
- Les Marionnettistes, de Bernard Boudeau
- Le Paradoxe du cerf-volant, de Philippe Georget
- L'Enfant aux cailloux, de Sophie Loubière
- Les Harmoniques, de Marcus Malte
- Les Vacances d'un serial killer, de Nadine Monfils
- Le Bal de l'équarrisseur, de Guillaume Prévost
- Guerre sale, de Dominique Sylvain
Sélection Lionceau noir 2012 :
- Une épine dans le pied, de Stéphanie Benson
- Léo a disparu, de Roselyne Bertin
- L'Incendie d'Halloween, de Jeanne Desaubry
- Dan Martin fait son cinéma, de Lorris Murail
- Le Voleur de génies, d'Arthur Ténor
Les dix jurés rendront leur verdict le samedi 31 mars à 11 heures à la salle des Fêtes, 11 avenue Foch – 93360 Neuilly-Plaisance. Entrée libre.
Liens : L'Enfant aux cailloux |Les Harmoniques |Le Bal de l'Équarrisseur |Guerre sale |Une épine dans le pied |L'Incendie d'Halloween |Orphelins de sang |Xavier-Marie Bonnot |Bernard Boudeau |Philippe Georget |Sophie Loubière |Marcus Malte |Nadine Monfils |Guillaume Prévost |Dominique Sylvain |Stéphanie Benson |Jeanne Desaubry |Arthur Ténor |Patrick Bard |Lorris Murail |Week-end noir à Neuilly-Plaisance
Le ring d'à-côté...
La boxe. Un job qui ne pardonne pas. Trop lent, trop lourd. Il s'en prend plein la gueule. Et sort du combat porté. La tête basse, seul dans la rue, hormis deux ombres qui le guettent. Pierre a vingt-sept ans, il est boxeur, il vient de perdre son match. Dans le rade où il bosse pour se faire un peu de blé, il songe à raccrocher. Son pote lui propose un boulot : faire le gros bras pour un certain Lazlo. Pierre accepte, rejoint un dénommé La Fouine, secoue un pauvre type que Lazlo rackette et se dégoûte en petite frappe. Il boit, tangue, se saoule au pastis, se souvient de son père, diplomate, et des cercueils familiaux. Puis il bascule dans un coma d'ivrogne. Trou noir. Deux flics l'alpaguent le lendemain : où était-il la veille ? Pierre se tait. Ils lui apprennent que Lazlo a été tué et qu'on a retrouvé ses empreintes à lui sur le canon de l'arme...
Secoué, Pierre se rappelle sa soirée, un alibi en or : ivre à l'heure du crime, il molestait une fliquette. On la retrouve. Elle confirme. Mais les flics ne sont guère convaincus. D'autant que son comparse, La Fouine, est retrouvé égorgé. Ça sent pas bon et Pierre ne comprend rien à cette histoire, sinon qu'il y a beaucoup de serbes et de croates qui viennent d'entrer dans la ronde et que son père était précisément en poste dans leur sale guerre du début des années 1990... Fort heureusement il y a la boxe, un combat en vue, dans un mois, à prendre ou à laisser : un petit jeune le vent en poupe, qui veut se faire une réputation en l'achevant sur le ring. Il n'aura qu'à tenir, encaisser et se coucher à la fin. Pierre accepte, mais il a une autre idée pour ce combat. Faire mieux que tenir. Il reprend l'entraînement. Court à travers les Buttes-Chaumont où il tombe sur sa fliquette d'alibi et sympathise aussitôt. À deux, ils vont non seulement courir, mais tenter de démêler les fils de cette histoire embrouillée qui n'arrête pas de le poursuivre, sous la forme d'ombres menaçantes qui entrent dans sa vie pour convoquer le souvenir de son père mort dans des circonstances mal élucidées.
Le passé remonte à la surface : la Bosnie, les Serbes, les Croates... Des exactions pas jolies, des deux côtés d'une frontière que l'Europe peinait à tracer. Boxe. Boxe. Pierre s'y colle, s'y retrouve, bataille, affronte son passé, celui de son père, de ses potes, boxe, tape dans le tas avec rage pour que la vérité en sorte, en un combat aussi singulier que celui qu'il va mener sur le ring, conduit d'une main de maître par Philippe Georget, jamais dans les cordes et confirmant, s'il en était besoin, tout le bien que l'on devra désormais penser de lui dans le monde du polar.
Nominations :
Grand prix du balai d'or 2011
Calibre 47 2012
Prix Polar Michel Lebrun 2011
Citation
Ma mère m'a tué lorsque j'avais dix ans.