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Cohen & Cohen: l'art de faire des livres et de les faire vivre
Aussi ai-je eu envie de découvrir qui publiait de tels ouvrages. Après que Sandra Cohen m'eut expliqué par courriel qu'elle et son frère, éditeurs d'art, avaient dès la création de leur maison, "constitué une collection de romans noirs autour de l'art initialement appelée 'Art Noir' très caractérisée" je savais l'essentiel, mais mon intérêt n'en était que plus fort. Et bien que la période ne s'y prêtât guère qui continuait de laisser planer la crainte sur toute rencontre "en présentiel" je me risquai à demander s'il était envisageable que je vienne rencontrer les deux éditeurs dans leurs bureaux. Il me fut répondu que oui...
C'est ainsi que le 27 juillet 2021, par une fin de matinée morose, grisâtre comme l'ambiance générale toujours sous l'emprise des "mesures sanitaires", j'étais accueillie par Sandra et Stéphane Cohen rue Campo-Formio. Tous deux sont au travail, installés de part et d'autre d'une vaste table derrière leur ordinateur – une place m'attend, la conversation commence... Quelque chose d'agréablement humain se passe dont je croyais que le goût serait perdu pour longtemps.
Échange, convivialité... des notions dont j'apprendrai qu'elles sont cultivées là avec constance, dans tous les champs que couvre une activité éditoriale.
© D. R.
LES DÉBUTS
Sandra Cohen : Il y a eu neuf ans en mai [2021] que la maison a été créée. Nous entamons notre dixième année.
Stéphane Cohen : Les choses se sont faites assez simplement. J'étais déjà éditeur, associé avec Adam Biro au sein de Biro & Cohen éditeurs ; quand il a pris sa retraite, la maison a cessé son activité mais je ne souhaitais pas arrêter pour autant car c'était mon métier depuis plusieurs années. J'ai donc imaginé de fonder ma propre structure éditoriale mais, si je sais concevoir et fabriquer des livres, je ne sais pas les vendre... Alors j'ai demandé à Sandra, dont je me disais qu'elle saurait combler ce déficit puisqu'elle dirigeait une boîte de marketing & communication médicale, si ça l'intéressait de s'associer avec moi. Je crois qu'elle en avait un peu assez de son métier à cause des réglementations de plus en plus contraignantes qui compliquaient les choses, du coup elle a accepté et on s'est lancés. De plus, Sandra avait déjà témoigné de son savoir-faire quand je travaillais chez Biro & Cohen éditeurs : j'avais initié une collection de littérature et nous l'avions sollicitée pour organiser une campagne de promotion afin de sensibiliser les libraires à cette nouvelle collection qui arrivait.
On a beaucoup réfléchi à ce que nous allions faire et on a finalement choisi la voie peut-être la plus difficile : concevoir, réaliser et publier des ouvrages de référence en s'exonérant de tout ce qui est catalogues d'exposition et petits livres légers – "légers" même si très bien faits. Par ouvrages de référence, j'entends des monographies ou des livres thématiques qui soient le plus complets possible, écrits par des auteurs qui font autorité dans leur domaine, et avec qui on travaille quel que soit l'endroit du monde où ils sont – parmi nos auteurs nous avons des Américains, des Anglais, des Espagnols, des Hollandais... Ces ouvrages de référence appellent une stratégie de long terme : il faut plusieurs années pour les amortir, et en attendant, il faut tenir. Ça a été compliqué au début mais maintenant que le nombre d'ouvrages augmente, ça devient plus facile – on peut faire des remises en place à la faveur d'expositions, d'événements... de ce fait notre stock se renouvelle de façon assez régulière et continue pour la plupart de nos publications.
Sandra Cohen : On ne publie que ce qu'on aime, mais cela ne nous empêche pas de "cibler" soigneusement nos sujets : pour ces livres d'art, on va là où il y a des manques. Par exemple on vient de publier un Walter Sickert (1860-1942). Il n'y avait rien sur ce peintre anglais jusqu'à présent, or il est très connu en Angleterre, il a vécu vingt ans en France mais, parce qu'il est rentré en Angleterre, les Français l'ont oublié... On va aussi s'intéresser à Simon Vouet (1590-1649) qui n'a lui non plus bénéficié d'aucune monographie – en France du moins.
Stéphane Cohen : On voit qu'en France, pour ce qui est de la peinture, il y a énormément de publications concernant l'Italie, l'Europe du Nord mais très peu sur l'Angleterre – à cause notamment des guerres napoléoniennes, et parce que jusqu'au début du XXe siècle, l'Angleterre était considérée comme l'ennemie héréditaire de la France – et l'Espagne – à cause des alliances conclues par le passé. Notre programme anglais, en particulier, est très important. Et l'on constate que, chaque fois que les contacts ont été possibles, il y a eu une porosité immédiate entre artistes français et anglais. On pense bien sûr à Turner qui, lorsqu'il faisait ses "grands tours", restait des semaines, des mois en France à parcourir les rives de la Loire ou de la Seine. Il faut aussi mentionner cet autre peintre anglais, Richard Parkes Bonington (1802-1828) – sur qui on prépare d'ailleurs une monographie, écrite par un Américain –, qui n'est pas très connu en France alors qu'il a été l'ami de Delacroix et l'a initié à l'aquarelle. Delacroix s'est magnifiquement approprié cette technique, nouvelle pour lui, et il y a dans ses aquarelles, comme dans ses dessins qui sont généralement des esquisses, une spontanéité très intéressante qui nous fait parfois préférer ces dernières au tableau achevé. En dépit des fautes, des erreurs, des repentirs, on sent une sensibilité qui jaillit. C'est pourquoi on en a reproduit beaucoup dans Delacroix, la liberté d'être soi...
L'autre facette de la "rencontre" de Delacroix avec l'Angleterre est le choc littéralement amoureux qu'il a eu en assistant à une représentation d'Hamlet à l'Odéon, en 1827. Le personnage d'Ophélie, qui est très secondaire dans la pièce, l'a beaucoup inspiré, et il en a fait une héroïne à part entière... une posture qui a été reprise par les préraphaélites – retour en Angleterre... –, puis qui a perduré jusqu'à nos jours puisque ce personnage se retrouve dans des peintures bien sûr mais aussi dans des jeux vidéo, des installations, etc. À telle enseigne que nous allons bientôt sortir un ouvrage consacré à la figure d'Ophélie, écrit par Valérie Bajou – qui a déjà publié chez nous un Courbet remarquable et on aura plaisir à retrouver son écriture superbe, pleine de fulgurances.
Pour le moment, on tient la route et notre pari semble réussi...
COMMENT LA LITTÉRATURE S'EST INVITÉE AU CÔTÉ DES LIVRES D'ART
Stéphane Cohen : Dès le départ, comme on aime beaucoup la littérature, notamment le noir, on a eu l'intention de développer une collection littéraire, de remettre sur les rails ce qui avait été initié chez Biro & Cohen éditeurs, et ça s'est fait en... 2013, c'est ça ?
Sandra Cohen : Fin 2012, plus précisément. J'avais rencontré les gens de la Pinacothèque de Paris pour un sujet d'art, et il se trouve que la directrice financière de l'époque était aussi une passionnée de romans noirs.
Stéphane Cohen : En automne 2012 la Pinacothèque a monté trois expositions simultanées : Goya, Bruegel et Chu Teh-Chun. On a proposé d'organiser un jeu dont les gagnants remporteraient des romans noirs. On a donc demandé à des auteurs que nous connaissions et avec qui on avait envie de travailler d'écrire un polar sur chacun de ces trois peintres. Le jeu consistait, pour les visiteurs, à recueillir un certain nombre d'indices au cours du cheminement à travers les expositions, et ceux qui avaient bien répondu remportaient un de ces trois "pol'arts", qui ont été les premiers de notre collection "Art noir". Ce partenariat avec la Pinacothèque a donné une bonne visibilité aux livres – les expositions, le jeu ont généré pas mal d'articles de presse et cet écho médiatique a aidé au lancement de la collection. Dans la foulée, on a continué et aujourd'hui on a dû en publier une trentaine. Mais la collection ne s'appelle plus "Art noir"... Car l'effet collection peut s'avérer néfaste – par exemple, si un des livres du catalogue se vend mal, cela peut nuire aux autres. Donc on préfère que chaque livre soit ressenti comme indépendant, même s'il y a une identité graphique permettant de reconnaître une "collection".
Sandra Cohen : Et puis on fonctionne sur les coups de cœur... à de très rares exceptions près, on ne publie que ce qu'on aime et au départ, en littérature, c'était vraiment du roman noir lié aux arts plastiques. Puis on a reçu des manuscrits qui ne remplissaient pas le "cahier des charges". On ne pouvait pas les inclure dans la collection existante mais on aimait tellement l'écriture de l'auteur que finalement... on a créé une nouvelle collection, "Bande à part", pour les accueillir. Comme on n'est que deux ce n'était pas trop difficile de prendre cette décision. Puis on a reçu d'autres manuscrits, à connotation fantastique – comme par exemple Les Fleurs du mal de Paris – donc on a initié une troisième collection, "Paroles". Maintenant je crois qu'on va s'arrêter là... mais on continue de fonctionner au coup de cœur, et l'on s'efforce de garder une certaine ouverture quant à nos "cahiers des charges".
DE LA REMARQUABLE QUALITÉ DE FABRICATION DES VOLUMES DE LITTÉRATURE
Stéphane Cohen : Sandra et moi sommes des lecteurs avides, nous savons ce que c'est que de tenir en main un livre agréable au toucher, imprimé sur un beau papier, un peu épais, et crème plutôt que blanc afin que le contraste avec l'encre ne soit pas trop fort... Tourner les pages, feuilleter est un geste très sensuel, le plaisir tactile est important pour nous et comme au départ on est éditeurs de livres d'art, on s'est dit que l'on se devait d'apporter à nos publications de littérature, même si elles sont de format réduit et sans iconographie, autant de soin qu'à nous livres d'art. On a le souci du papier, de la composition, de la typographie...
DES PROJETS, DES MANUSCRITS, DU RAPPORT AUTEUR/ÉDITEUR...
Sandra Cohen : Nous publions peu : nos sorties annuelles sont de l'ordre de quatre pour les livres d'art, et de six à huit pour la littérature. On a un peu augmenté en 2020. Mais ça reste très mesuré. Car on tient à rechercher la qualité, et à accompagner nos livres de près, on veut être derrière nos auteurs, défendre âprement chaque livre qu'on publie – on les publie parce qu'on les aime, parce qu'on y croit, et on se bat pour eux.
Stéphane Cohen : En ce qui concerne les monographies, leur conception est un travail de très longue haleine – il arrive qu'un livre soit le fruit d'une idée lancée cinq ou six ans avant la publication... Une fois le projet mis sur les rails, bien qu'il faille estimer une date de réception du manuscrit, puis, ensuite, de publication, il importe de garder une grande capacité d'adaptation car les auteurs sont des gens occupés par d'autres fonctions – ils peuvent être enseignants, conservateurs de musées... – et ne sont pas toujours cent pour cent disponibles pour la préparation de leur livre. Et nous devons régulièrement reconsidérer les plannings. C'est une entreprise coûteuse, en argent, en temps, en énergie, et l'on a souvent des sueurs froides. Mais surtout beaucoup de bonheur !
Dans le domaine du livre d'art, c'est nous qui, en général, suscitons les projets. Pour l'heure, le programme de l'année 2022 est bouclé, celui de 2023 quasiment – en gros, nous avons des projets jusqu'à l'horizon 2030... mais on s'efforce de garder une souplesse de programmation de manière à pouvoir accueillir l'inattendu et faire place aux coups de cœur.
Sandra Cohen : Les trois quarts à peu près de nos livres d'art sont issus de projets que nous avons lancés. Le reste nous est amené et cette part tend à augmenter au fil des ans : il arrive de plus en plus souvent que des conservateurs, au vu de nos livres, viennent vers nous en disant qu'ils souhaitent être publiés chez nous.
Stéphane Cohen : Côté littérature, nous publions beaucoup de premiers romans mais qui ne sont pas forcément écrits par des "primo-romanciers" – par exemple, Harold Benjamin a publié des ouvrages non fictionnels avant Le Grand Effroi de John Pickett. Qui est d'ailleurs le premier volet d'une trilogie. Le deuxième volet, Les Lunes de Jupiter, est déjà programmé ; il est dans la lignée du premier, haletant, avec cette part d'érudition incroyable concernant les faits historiques, qui sont rapportés avec une parfaite limpidité... ce n'est jamais lourd, jamais pesant... on ne s'ennuie jamais.
Sandra Cohen : Et ça reste très abordable même pour les lecteurs qui ne sont pas amateurs ou connaisseurs d'histoire.
Stéphane Cohen : Dans Les Lunes de Jupiter il y a en outre de formidables descriptions des batailles navales que se sont livrées la France et l'Angleterre. Elles sont magnifiquement décrites – on a l'impression qu'il a assisté aux combats ! À titre de coïncidence, il se trouve qu'on prépare une publication sur Hans Holbein le Jeune (1497-1543), un peintre bâlois qui a fait l'essentiel de sa carrière en Angleterre à cette époque élisabéthaine, et je retrouve dans cet ouvrage, qui est un essai d'histoire de l'art où il n'y a pas de fantaisie, exactement ce que raconte Harold dans ces romans, c'est-à-dire cet apport historique si bien amené qui rend ses romans aussi passionnants. J'ai hâte de lire le dernier volet, et j'espère qu'après, il y aura une nouvelle trilogie !
Nous publions aussi des auteurs confirmés, qu'on connaît et dont on aime le travail, comme Marc Villard, qui a publié chez nous de courts romans et des nouvelles, et va sortir, au mois d'octobre, un autre recueil de nouvelles – même si la nouvelle n'est pas un genre très populaire en France, nous n'avons pas hésité à publier les siennes qui sont tellement merveilleuses... On nous envoie assez régulièrement des manuscrits de fiction – de un à trois ou quatre par mois ; certes on ne croule pas sous les envois mais comme on publie peu et que, en outre, on lit tout ce qu'on reçoit, le retard commence à s'installer...
Sandra Cohen : Surtout, nous tenons à répondre à chaque auteur de façon circonstanciée, en expliquant le pourquoi de notre décision, que l'on accepte le manuscrit ou qu'on le refuse. Et l'on insiste sur le fait que ce n'est que notre avis d'éditeur. Stéphane évoque souvent ces manuscrits refusés d'abord puis qui finissent par trouver preneur et ont alors ont une très belle vie – par exemple Harry Potter qui a été refusé par treize éditeurs. C'est le quatorzième qui a décroché le gros lot... et les treize précédents ont dû se mordre les doigts !
Stéphane Cohen : Il n'y a pas de "recette" pour publier sinon un best-seller du moins un livre qui marche, mais l'histoire de l'édition regorge d'anecdotes concernant des livres qui ont rencontré un immense succès alors qu'ils étaient voués à la poubelle ! Il est quasiment impossible de savoir à l'avance si un livre va marcher ou pas. Mais il est vrai qu'un volume estampillé Gallimard, Flammarion, ou même L'Olivier bénéficie déjà d'un "effet marque" qui lui permet de trouver facilement sa place sur les étals. Non seulement à cause de la marque, mais aussi parce qu'il est défendu par une armada d'attachés de presse ! Et un livre publié mais dont personne ne s'occupe, qui est juste lâché dans la nature, a moins de chance de marcher qu'un livre bien défendu, et bien accompagné. En tant qu'éditeurs, j'estime que nous devons cela aux auteurs : tout mettre en œuvre pour promouvoir leur livre – évidemment on ne peut pas garantir le succès, mais on peut au moins leur garantir des moyens de promotion. Du fait que nous ne sommes que deux, accompagner chaque livre comme il nous semble que cela doit être fait est un travail à plein temps. Et même si le succès est mitigé, tant pis ; on ne baisse pas les bras, on réinvestit tout dans le livre suivant et on continue. Il faut dire que nous n'avons encore jamais eu d'énormes flops...
Sandra Cohen : Oui, on continue... on assume entièrement nos choix et on ne renie rien.
Stéphane Cohen : On a aussi à cœur de suivre nos auteurs sur le long terme, par-delà des titres dont les ventes peuvent n'être pas très bonnes. Ils évoluent, leur écriture avec eux, et c'est toujours passionnant de suivre leur parcours.
Sandra Cohen : Accompagner nos auteurs, ça signifie aussi que l'on va avec eux sur les salons. Ils sont souvent plusieurs à être invités en même temps, nous sommes avec eux sur les stands, on les remplace quand ils vont déjeuner ou prendre une pause et on réserve les livres pour qu'ils les signent à leur retour, on mange ensemble le soir... Les choses se passent dans un climat très convivial, très familial, et cela attire souvent vers nous les auteurs d'un stand voisin... À tel point qu'à Nancy, lors du salon Le Livre sur la place, un auteur qui publiait dans une maison plus importante que la nôtre, nous voyant œuvrer auprès de Philippe Nicolas et de Patrick Weiller, est venu nous confier son dernier manuscrit. C'est d'ailleurs au salon de Nancy que l'on doit d'avoir découvert Philippe Nicolas : nous y étions avec Alain Jaubert – le réalisateur de Palettes, l'émission d'Arte, et dont nous avons publié deux livres – qui, à un moment, me tend un sac plastique avec un manuscrit dedans en me disant "Tiens, lis ça... c'est passionnant !". C'était Les Âmes peintes... J'ai lu le manuscrit dans le TGV qui nous ramenait à Paris, et en effet j'ai été happée ! Nous avons aussitôt contacté l'auteur, qui n'est pas du tout romancier professionnel – il est énarque, a occupé de multiples postes, notamment directeur financier de Libération – mais il écrit depuis qu'il est tout jeune et, chronologiquement, le premier roman écrit a été Les Fleurs jumelles que nous publions à la rentrée.
Stéphane Cohen : Philippe Nicolas nous a confié ce manuscrit, qui avait été plusieurs fois refusé, pendant le premier confinement. Si j'ai mis deux nuits à le lire c'est bien le tout... Il est scotchant... Oui, "scotchant" – c'est le mot que j'ai employé dans la réponse que je lui ai envoyée. Il écrit d'une façon extrêmement intelligente et en même temps très sensible. Il a aussi un très grand sens dramatique... sans compter qu'il est d'une extraordinaire humilité, et d'un dynamisme époustouflant sur les salons – on dirait qu'il va vendre son livre à tous ceux qui passent... bref, c'est quelqu'un de génial !
On est assez liés avec la plupart des auteurs ; je crois qu'ils apprécient la façon dont on travaille et qu'ils sont satisfaits. D'ailleurs, une de nos autrices à qui j'avais répondu le plus précisément possible sur un point qui lui posait problème m'a écrit : "Je crois qu'il y a peu d'éditeurs que les auteurs apprécient autant que vous." Pour nous, c'est une belle récompense ; plus belle encore que le livre lui-même...
DE QUELQUES LIVRES, MENTIONNÉS AU COURS DE L'ENTRETIEN, ET DE QUELQUES AUTRES, VENUS PAR "CAPILLARITÉ"...
Delphine Lévy, Walter Sickert, la provocation et l'énigme
Dominique de Font-Réaulx, Delacroix, la liberté d'être soi
Jean-Marc Idir, Delacroix, genèse d'un génie
Alain Jaubert, J. M. W. Turner, les Carnets secrets & Sous les pavés...
Jean-Philippe Brunet, Fleurs du Mal de Paris
Henri Bonetti, L'Odeur du ciel (Chu Teh-Chun)
Isabelle Mimouni, Le Silence de Saturne (Goya)
Patrick Weiller, Le Triomphe de la mort (Bruegel), Saisis au vol, Le Jugement de Salomon, Varvara (Vigée-Lebrun), Le Repentir, Mon comte est bon & Je suis un tueur
Marc Villard, Sharon Tate ne verra pas Altamont, Harmonicas et chiens fous (nouvelles), Jean-Michel de Brooklyn, Si tu vois ma mère (nouvelles), Sur la route avec Jackson & L'Homme aux doigts d'or (nouvelles)
Louis Nègre, Arty
Philippe Nicolas, Les Âmes peintes & Les Fleurs jumelles
Harold J. Benjamin, Le Grand Effroi de John Pickett
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