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Virginie Despentes
Biographie Virginie Despentes
Naissance à Nancy le 13 juin 1969.
Son Bac en poche, Virginie Despentes quitte sa ville natale et ses parents pour le quartier des Pentes de la Croix-Rousse à Lyon (quartier qui lui donnera son nom de plume) où elle multiplie les petits boulots de femme de ménage à libraire en passant par prostituée dans des salons de massage. Journaliste pigiste, critique rock et films pornographiques, elle atterrit à Paris. Elle y publie Baise-moi (1993) aux éditions Florent Massot présente, roman qu'elle adaptera au cinéma en 2000 en collaboration avec Coralie Trinh Thi. Elle obtient le Prix de Flore en 1998 pour son troisième roman, Les Jolies choses, publié chez Grasset. Auteur atypique et réfléchie, Virginie Despentes prend le temps d'accoucher de ses romans. De 1993 à 2010, six romans "seulement" constituent une partie de son œuvre. Car avant d'obtenir cette "consécration" d'un prix Renaudot en 2010 pour Apocalypse bébé, Virginie Despentes a égrené des nouvelles rock et sexe, des articles, s'est essayée à la traduction (Plastic Jesus, de Poppy Z. Brite et Mort aux Ramones, de Dee Dee Ramones, tous deux au Diable vauvert), a écrit des préfaces (toujours pour des ouvrages rock et sexe pornographique) et des chansons, puis s'est lancée dans le clip musical (Mauvaise étoile, Daniel Darc), a réembrayé avec le cinéma (Bye Bye Blondie, avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart). Mais toujours avec cette même linéarité bipolaire qui assoit une continuité, un même modus operandi, alors même qu'elle se met sempiternellement en danger.
Présence à un festival :
2015 : Quais du Polar
Bibliographie*
Romancier :
- 2010 - Apocalypse bébé (Grasset, août 2010)
- 2015 - Vernon Subutex. 1 (Audiolib, janvier 2016)
Collaborateur :
- 2014 - Passés par la case prison (La Découverte "Hors collection Social", décembre 2014)
Actualité
- 01/04 Édition: Parutions de la semaine - 1er avril
- 09/04 Prix littéraire: Sélection 2015 du Prix du Livre Inter
- 28/03 Librairie: Deux rencontres "Polar" à La Machine à lire (33)
- 08/09 Prix littéraire: Première sélection 2014 du Prix de Flore
Fondé en 1994 par des habitués du café du même nom réunis autour de Frédéric Beigbeder, le Prix de Flore récompense un jeune auteur au talent prometteur au mois de novembre. Outre son attrait pécunier - une dotation de 6150 euros -, il se caractérise également par le droit de venir boire chaque jour pendant un an un pouilly-fumé dans un verre gravé à son nom. Inauguré avec le Cantique de la racaille, de Vincent Ravalec, le palmarès du prix n'hésite pas à arpenter des terrains sombres puisque figure également Virginie Despentes pour son roman Les Jolies choses. Et s'il erre dans une impasse en 2007 en choisissant de désigner Amélie Nothomb avec pour critères de sélection l'originalité, la modernité et la jeunesse, il propose cette année une belle surprise. En effet, il est très rare de voir un roman d'une collection de littérature policière figurer dans les sélections d'un prix de la rentrée (même les premières sélections). Or c'est le cas avec La Faux soyeuse, d'Éric Maravélias, édité dans la prestigieuse "Série noire" gallimardienne. Cela valait bien une dépêche. Les jurés auront-ils l'outrecuitance d'aller jusqu'à le couronner ? Pour cela il faudra déjà attendre la sélection finale dévoilée le 15 octobre et, qui sait, le 13 novembre, date de remise du prix à son lauréat.
Première sélection du Prix de Flore 2014 :
- L'Aménagement du territoire, d'Aurélien Bellanger (Gallimard, "Blanche") ;
- Constellation, d'Adrien Bosc (Stock, "Bleue") ;
- En face, de Pierre Demarty (Flammarion, "Littérature française") ;
- L'Oubli, de Frederika Amalia Finkelstein (Gallimard, "L'Arpenteur") ;
- Vie et mort de Vince Taylor, de Fabrice Gaignault (Fayard, "Littérature française") ;
- Dancing with myself, de Ismaël Jude (Verticales) ;
- La Faux soyeuse, d'Éric Maravélias (Gallimard, "Série noire") ;
- Visible la nuit, de Franck Maubert (Fayard, "Romans") ;
- Gueule de bois, d'Olivier Maulin (Denoël) ;
- Le Bonheur national brut, de François Roux (Albin Michel, "Romans français") ;
- J'ai eu des nuits ridicules, de Anna Rozen (Le Dilettante) ;
- Dans le jardin de l'ogre, de Leïla Slimani (Gallimard, "Blanche").
Liens : La Faux soyeuse |Cantique de la racaille - Opus 2 |Éric Maravélias |Vincent Ravalec - 10/07 Prix littéraire: Sélection de juillet du Prix des lecteurs du LdP
- 02/03 Édition: Parutions de la semaine - 2 mars