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Le Baiser de l'orchidée - 1. Apadana
Grand format
Inédit
Tout public
Paris : Emmanuel Proust, avril 2011
56 p. ; illustrations en couleur ; 32 x 24 cm
ISBN 978-2-84810-326-6
Coll. "Atmosphères"
Actualités
- 01/08 Jeux: Résultat du concours sur Le Baiser de l'orchidée
- 18/07 Jeux: Résultats du concours autour de Cinacittà
Le concours organisé en partenariat avec les éditions Asphalte s'est terminé vendredi 17 juillet et a donc livré son verdict. C'est l'heure pour k-libre d'annoncer les cinq lauréats qui recevront sous peu le roman de l'Italien Tommaso Pincio, Cinacittà : mémoire de mon crime atroce.
Espérons que vous prendrez beaucoup de plaisir à arpenter les rues caniculaires de Rome, peut-être sur une chaise longue à l'abri d'un parasol, une boisson glacée à portée de main.
Liste des lauréats :
1 - Stéphanie Huber (Amneville)
2 - Élodie Martin (Obersoultzbach)
3 - Dominique Igolen (Chevigny-Saint-Sauveur)
4 - Pascale Mercier (Sanvignes-les-Mines)
5 - Sylvie Moyère (Lyon)
Un concours qui a mis principalement les femmes à l'honneur. Les lauréats recevront leurs ouvrages sous peu. Quant aux autres, ils se consoleront sûrement en tentant de gagner l'un des cinq exemplaires mis cette quinzaine en jeu du Baiser de l'orchidée, une bande dessinée de Miceal O'Griafa et David Charrier...
Liens : Cinacittà : mémoire de mon crime atroce |Tommaso Pincio |David Charrier |Miceal O'Griafa
Scénario pas à court d'orchidées
Miceal O'Griafa et David Charrier viennent de faire paraitre chez Emmanuel Proust le premier volet du Baiser de l'orchidée, un diptyque policier où les influences américaines du premier se confrontent à celles plus asiatiques du second. La bande dessinée est à la fois policière, comic et noire avec des mouvements qui pourraient la classer dans le thriller.
Les deux hommes avaient déjà fait leurs gammes sur Cinq petits cochons, une adaptation d'un roman d'Agatha Christie, chez le même éditeur. Ils se retrouvent sur un scénario original conçu comme un triptyque. L'aspect touffu s'en ressent prenant le risque de perdre le lecteur. La bande dessinée part à cent à l'heure et dans beaucoup de sens. Une superhéroïne voleuse, la Shadow, très vite trahie, un griffon en or tout juste sorti de la Perse antique, un serial killer qui met ses proies - exclusivement des femmes - en scène avec un tableau mélange d'eau et d'orchidées -, et qui lui se rappelle au bon souvenir de deux amis d'enfance, orphelins comme lui, et qui ont suivi des voies différentes. L'un est devenu détective privé, l'autre inspecteur de police. Les deux ont une vision différente de la justice et des moyens d'y parvenir.
Pour rassembler toutes les pièces, il y a énormément d'heureuses coïncidences car le scénario est dense, très dense, mais les dessins, à l'image du scénario, qui prennent le risque de saturer, d'être asphyxiés par l'accumulation de textes s'acclimatent des influences des deux compères pour leur donner la beauté des œuvres métis.
De l'action, des mises en scène comme s'il en pleuvait, un dessin au diapason avec une attirance pour les regards et les jolies silhouettes féminines pour une bande dessinée inclassable car abordant énormément de genres en les décodant sciemment. Un premier volet qui attend forcément le second. Et il se murmure qu'une suite serait actuellement en construction cérébrale... Comme disaient les éditions Casterman : À suivre !
Illustration intérieure
La Shadow en pleine action, mélange de Dortmunder dans Pierre qui roule, de Donald Westlake pour l'action mais pas le professionnalisme, et d'Indiana Jones au moment de remplacer le griffon d'or par un sachet au contenu mystérieux.
Citation
- Votre Cassie ferait autant de dégâts que Cassandra et en ferait toujours si on la rebaptisait Tweety !
- Tweety ? C'est mignon...
- Non mais c'est quoi cette naïveté de croire qu'en changeant les mots, on va changer les maux ?