Contenu
Poche
Inédit
Tout public
Traduit de l'italien par Serge Quadruppani
Paris : Métailié, août 2007
216 p. ; 19 x 12.5 cm
ISBN 978-2-86424-627-5
Coll. "Noir - Suite italienne", 134
Les Enquêtes de Salvo Riccobono, 3
Ce qu'il faut savoir sur la série
Salvo Riccobono est un policier de la brigade antimafia de Palerme qui a survécu à un attentat. C'est avant tout un flic tout ce qu'il y a de plus banal, qui exprime ses sentiments et qui est témoin d'une violence qui dépasse souvent tout entendement. Sa probité lui vaut d'être sur la liste noire de Cosa Nostra et d'affronter la cruelle 'Ndrangheta.
La psychothérapie sauce 'Ndrangheta
L'inspecteur Salvo Riccobono a échappé de justesse à une tentative d'assassinat de la Mafia. Placé sur la liste noire de Cosa Nostra, il est muté en Calabre. Là, il suit une psychothérapie en même temps qu'il découvre la vie paisible d'un commissariat de police. Salvo est un con. C'est son coéquipier homosexuel qui le dit. Quand une jolie fille facile de la police couche avec lui et qu'il lui demande au réveil son prénom, elle lui confirme qu'il en est un gros, de con. Pendant ce temps, l'étau se resserre autour de M. Riocarni. L'éleveur de poulet trafique de la drogue pour la 'Ndrangheta, la branche calabraise de la Mafia. Les morts s'accumulent et l'horreur est omniprésente. Entre représailles et règlements de compte, Salvo n'a pas le temps de se vider les viscères. Heureusement, le Dottore veille sur ses hommes et est le seul à comprendre Salvo. Salvo qui, chaque soir, s'endort ivre mort.
Troisième volet des enquêtes de Riccobono, Verre froid nous emmène en Calabre à la découverte de la branche mafieuse la plus cruelle qui soit. Dans la vie, Piergiorgio Di Cara est commissaire antimafia. Là, il révèle ses propres failles et ses peurs tout en mettant en avant cette angoisse permanente qui obnubile des policiers qui ne peuvent pas même avoir confiance en leurs collègues et n'ont jamais le temps de se reposer, car la Mafia est hyperactive et ne baisse jamais la garde. En ressortent des images et des odeurs violentes, que la poésie de son écriture ne parvient pas à nous faire oublier.
On en parle : Au bord du noir n°10 |L'Ours polar n°45-46
Citation
J'ai fermé la porte de la chambre à coucher. Le grand-père voulait entrer, voir, mais je ne lui ai pas permis. D'abord les relevés de la Scientifique, pour ne pas déranger la scène du crime. D'abord la glace de la bureaucratie, puis le feu dévorant de l'amour paternel.