Contenu
Macao
Grand format
Réédition
Tout public
Introduction de Serge Bromberg
Paris : Montparnasse, septembre 2003
1 DVD VOST/VF Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Coll. "RKO", 8
Actualités
- 04/06 Cinéma: Le film noir, Les Incorruptibles et deux coups d'État - acte II
L'Action Christine* perdure ses bonnes vieilles habitudes avec une deuxième semaine consacrée au cycle "Film noir" qui propose des classiques du genre dont le fameux Macao, de Josef von Sternberg avec un Robert plus Mitchum que jamais. Ne manquez pas également L'Assassin sans visage, de Richard Fleischer qui, en à peine plus d'une heure, vous fera passer par tous les frissons. Les autres films ne dépareillent pas et, s'il fallait en choisir un, eh bien on vous laisserait juge sans aucune hésitation. Le film de la semaine reste celui de Brian De Palma, Les Incorruptibles (rappelez-vous la série avec Eliott Ness en figure légendaire de l'honnêteté et de la probité) avec Kevin Costner et Sean Connery, projeté tous les jours de la semaine. Notons que le jeudi 6 juin à 20 heures a lieu un cycle unique intitulé "Justice, vérité et mémoire" avec le film Calle Santa Fe, de Carmen Castillo dans le cadre du quarantième anniversaire des coups d'État en Uruguay et au Chili. Cette projection sera en réalisation avec la Coordination "40 ans après", et suivie d'un débat en présence de Carmen Castillo. Vous l'aurez compris, c'est là encore une bien belle semaine cinématographique qui s'offre à vous !
Exclusivité : Les Incorruptibles, de Brian De Palma
"Les Incorruptibles n'a pas pris la moindre ride et aurait même plutôt tendance à faire partie de ces films dits intemporels, qui ne vieillissent pas mais au contraire, se bonifient encore et encore à mesure que le temps passe. Comme un bon vin, en somme (seule différence, c'est que ce vin-là peut se consommer sans modération !). Si le scénario est bien sûr toujours identique à celui de la série, Brian De Palma s'en éloigne toutefois nettement, conférant à ses Incorruptibles un ton très personnel, très enlevé, très rétro. Un ton qui se rapproche finalement beaucoup de celui d'un bon vieux film noir des années 1930."
Mercredi 5 juin :
Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Jeudi 6 juin :
Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Vendredi 7 juin :
Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Samedi 8 juin :
Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Dimanche 9 juin :
Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 10 juin :
Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Mardi 11 juin :
Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Festival : Le Film noir
"Le film noir déborde le cadre policier. Il est l'expression d'une passion, d'une obsession, poussées à leur limite extrême, sur fond de conflits sociaux, politiques, psychologiques. C'est surtout le travail du réalisateur qui en fait un film noir. Les plus grands : Lang, Hitchcock, Ray, Dassin, Mankiewicz, Curtiz, etc., plongent le spectateur dans une ambiance intrigante ou angoissante, sachant, chacun dans son style, créer des images fortement expressives (par le cadre et l'éclairage) et une progression dramatique intense (par le rythme et la précision du montage). Du vrai et grand cinéma."
Mercredi 5 juin :
La Dame du lac (Lady in the Lake), de Robert Montgomery (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 6 juin :
Macao, le paradis des mauvais garçons (Macao), de Josef von Sternberg (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Vendredi 7 juin :
Le Suspect (The Suspect), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 8 juin :
Une femme dangereuse (They Drive by Night), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 9 juin :
Le Détective (The Détective), de Gordon Douglas (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 10 juin :
L'Assassin sans visage (Follow Me Quietly), de Richard Fleischer (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 11 juinl :
Bas les masques (Deadline), de Richard Brooks (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : Assassin sans visage |Josef von Sternberg |Raoul Walsh |Richard Fleischer - 03/04 Cinéma: Burt Lancaster et les Bad Guys
- 22/06 Cinéma: L'Action Christine porte les durs à l'écran
Chasse à l'homme exotique
En 1952, Joseph von Sternberg (rappelez-vous L'Ange bleu avec Marlene Dietrich) réalise Macao, un film noir qui débute comme un documentaire censé faire ressurgir les peurs que l'Asie, continent mystérieux par essence, aime à cultiver. Le film sort des studios de la RKO trois ans après Ça commence à Vera Cruz, de Don Siegel. On retrouve le duo masculin Robert Mitchum-William Bendix avec pour ce dernier la même issue mortelle (mais pas le même rôle, c'est déjà ça). Quant à Mitchum, il ne s'est pas passé sept minutes (il incombe de retirer les trois minutes initiales à teneur documentaire sur le port de Macao) qu'il embrasse déjà à bord d'un bateau (début également de l'intrigue du film de Don Siegel avec là aussi un passage remarqué à la douane) la très ravissante Jane Russell. Et l'on se dit que le lancer de chaussure, parfois, à du bon. Mais il nous faut bien parler de l'intrigue. Alors.... Le film pourrait s'appeler Trois Américains à Macao. Nick Cochran (Robert Mitchum), Julie Benson (Jane Russell) et Lawrence Trumble (William Bendix) débarquent en même temps à Macao. Le premier est un G.I. en fuite pour un délit mineur, la seconde est une chanteuse de cabaret sans le sou et le troisième un inspecteur de police sous couverture. Ils vont tous les trois converger vers Vincent Halloran (Brad Dexter), parrain de la pègre locale. Il va être question d'opium (évidemment), de trafic de diamants, d'alcool et de meurtre. Bien entendu, Robert Mitchum a le beau rôle dans un film dont le montage final a été confié à Nicholas Ray (vous connaissez au moins Les 55 jours de Pékin, l'hymne à la résistance héroïque des Occidentaux face à la fourberie des intrigants qui gravitaient autour de l'impératrice de Chine). Il y a de l'action (une course poursuite étonnante de jonque en jonque), de l'humour, des sentiments (avec le couplet du "viens faire un tour en barque"), de l'honneur et un retour à l'ordre. C'est enlevé, distrayant, très bien joué avec une utilisation de la lumière parfois déroutante mais prompte à révéler la face sombre de Macao. Et c'est du von Sternberg classe. Que demander de plus ?
Bande annonce en américain :
Macao : 81 min. réalisé par Joseph von Sternberg, monté par Nicholas Ray avec Robert Mitchum, Jane Russell, William Bendix, Thomas Gomez...
Bonus. Présentation de Serge Bromberg.
Citation
Voici Macao, point insignifiant sur la surface du globe, sur la Côte Méridionale de la Chine, à 50 kms de Hong-Kong. C'est une ancienne colonie portugaise assez pittoresque. C'est le carrefour de l'Orient. La population est très mélangée, principalement chinoise. Macao, appelé souvent le Monte-Carlo de l'Orient a deux visages : l'un calme et ouvert, l'autre voilé et secret. Gros trafic d'or et de diamants sur les tables de jeu ou par des voies mystérieuses. Macao est un port de salut idéal pour les fugitifs. Là, la police internationale n'a plus pouvoir.