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Le Portrait de Sarah Weinberg
Grand format
Inédit
Tout public
492 p. ; 21 x 13 cm
ISBN 978-2-35291-101-2
Spoliation
Été 1989. Marc Descombes, sur les traces de son père qu'il n'a pas vu depuis des années, se rend à Biarritz où il devient serveur dans un grand hôtel. Anna Guzman, riche cliente d'origine espagnole, se prend d'amitié pour lui et exige qu'il devienne son serveur attitré. La maison ne refusant rien aux gens fortunés, Marc le devient. Le hasard le propulsera au milieu d'une histoire de tableaux volés (dont le superbe Portrait de Sarah Weinberg, de Gustav Klimt) et de sa mort...
Vingt ans plus tard, la vente d'un Klimt spolié pendant la guerre fait exploser la cote du peintre. "L'art réduit à un fait divers et à sa valeur marchande." Les chiffres de la vente vont faire tourner les têtes et redonner l'idée à certains de retrouver les tableaux disparus à Biarritz des années plus tôt. La chasse recommence.
Difficile de résumer ce livre sans trop en dire. En effet, ce serait dommage de casser l'habile début de l'histoire mis en place par Philippe Cougrand qui signe ici un polar ambitieux mêlant art, architecture, amours contrariées, Histoire - nazisme et Deuxième Guerre mondiale. À cheval entre l'Allemagne (où l'auteur a séjourné pour une résidence d'écriture) et la France, le livre est dense, musclé, alternant de belles scènes d'action et des moments beaucoup plus contemplatifs. Toujours servi par une belle écriture, ce Portrait de Sarah Weinberg est l'un des livres les plus ambitieux de Philippe Cougrand, et sans conteste l'un de ses meilleurs.
Citation
Paul se demanda si la mémoire des hommes finissait par s'épuiser après quelques générations.