F. A. R. C. : l'instrument de la vengeance

Laissez-moi poursuivre mon raisonnement. Vous admettrez également, j'espère, qu'un grand nombre de vos collègues de la SS prenaient plaisir à tuer ? Cela va de soi, n'est-ce pas ? Qu'un certain nombre de ces individus au sein de la SS étaient des psychopathes. Non ?
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DVD - Thriller

F. A. R. C. : l'instrument de la vengeance

Vengeance MAJ mercredi 09 mai 2012

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Public averti

Prix: 19,99 €

Juan Felipe Orozco
Saluda al diablo de mi parte - 2011
Pamiers : Wild Side, avril 2012
1 DVD VOST/VF Zone 2 ; couleur ; 19 x 14 cm

Proxima stacion desesperanza

Jadis, Angelo était... Diablo, un guérillero dont la bande a commis son lot d'atrocités. Mais voila, en Colombie, l'amnistie existe pour les criminels. Angelo (Edgar Ramirez, césarisé pour Carlos) et ses amis d'hier ont profité de cette loi et mènent aujourd'hui une vie d'honnêtes citoyens, sans jamais avoir payé pour leurs crimes. Mais, un jour, le passé de Diablo saute à la figure d'Angelo. Des hommes kidnappent sa fille et lui donnent trois jours pour qu'il tue ses anciens acolytes. Sinon, c'est elle qui disparaitra... Aux États-Unis, ce scénario donnerait lieu à un thriller échevelé, avec son lot de rebondissements et une ouverture possible vers un deuxième opus. En Colombie, c'est différent. Le degré d'espérance n'est pas le même, et l'espérance de vie, on ne vous en parle pas. Le danger est à chaque coin de rue. Les policiers sont armés jusqu'aux dents, fouille obligatoire avant d'entrer dans un commissariat. La mort fait partie du quotidien. Alors évidemment, là où les Américains "s'amusent" à imaginer des scénarios juste pour faire peur, les Colombiens ont le propos aussi grave que le sujet. Car derrière un type d'intrigue déjà traité à Hollywood, pointe le pessimisme, voire le nihilisme, d'une société colombienne plongée dans un climat d'extrême violence. Les questions de la justice, de la vengeance, de la rédemption, de la seconde chance, du Bien et du Mal, sont posées à travers une action très lourde, renforcée par une musique oppressante et un jusqu'au-boutisme forcené. Certaines scènes affichent des éclairages à la John Woo, période hong-kongaise, ou la violence de Sam Peckinpah. C'est du lourd. Du très lourd...

Extrait


F. A. R. C. (87 min.) : réalisé par Juan Felipe Orozco avec Ramirez, Carolina Gomez, Ricardo Velez, Salvador del Solar...
Bonus. : Journal de bord (20 min.). Dans les coulisses. Galerie photos. Bandes annonces.
Interdit aux moins de 12 ans.

Citation

Aujourd'hui, dans notre pays, si vous commettez un crime, il vaut mieux choisir le pire car plus le crime sera atroce, plus vous aurez de chances de vous en sortir.

Rédacteur: Jean-Noël Levavasseur jeudi 26 avril 2012
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