Doglands

Dans son cerveau, les neurones se tissaient pour composer des dentelles de filaments rouges, puis des buissons. D'infimes courants électriques transformaient en idées les signaux reçus par les rétines, les tympans, les récepteurs olfactifs et les capteurs de contact. Les idées se muaient en pensées, les pensées en souvenirs et les souvenirs étaient stockés dans les lobes temporaux du cortex. Ainsi se formait sa mémoire.
Bernard Werber - Le Sixième sommeil
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Roman - Insolite

Doglands

Psychologique - Anthropomorphisme MAJ lundi 21 mai 2012

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

À partir de 13 ans

Prix: 16,9 €

Tim Willocks
Traduit de l'anglais par Benjamin Legrand
Paris : Syros, mars 2012
352 p. ; 21 x 15 cm
ISBN 978-2-7485-1179-6

Actualités

  • 24/09 Librairie: Les lignes noires de Tim Willocks
  • 28/06 Librairie: Tim Willocks à Toulouse
    L'écrivain et médecin britannique Tim Willocks bien connu pour sa trilogie mettant en scène Matthias Tannhauser dont le premier opus La Religion a été publié en France par les éditions Sonatine, est de passage à la librairie toulousaine Gibert Joseph (3, rue du Taur - BP 90368 - 31000 Toulouse. Tél. : 05.61.11.17.77) le jeudi 28 juin entre 19 h 30 et 22 heures. L'auteur a fait successivement paraitre chez Syros Doglands, un étrange roman mi-anthropomorphiste par obligation, mi-psychologique et La Cavale de Billy Micklehurst, une nouvelle gothique chez Allia à la fois en français et en anglais assortie d'une interview. L'occasion de découvrir de multiples univers, de boire un verre sous la douche chaleur estivale et surtout de croiser un homme très sympathique à l'expérience qui sort de l'ordinaire. Alors, pourquoi se priver ?

Une vie de chien

Voici un roman jeunesse pour le moins original : les personnages principaux sont des chiens, et l'histoire est racontée de leur point de vue. On entre ainsi dans la peau d'un chien, mais pas n'importe lequel. Furgul naît là où il ne faut pas, dans un camp pour dresser à la course, un camp aux cages étroites, gardé par d'autres chiens féroces et dirigé par Dedbone et son acolyte le Tatoué, hommes cruels et seulement intéressés par l'argent. Ce qu'ils veulent, ce sont des lévriers qui gagnent des courses. Or Furgul n'est pas vraiment un lévrier, c'est un bâtard. Il est inutile et doit mourir avec ses sœurs. Il est envoyé dans une caverne terrifiante où des centaines de chiens l'ont précédés sans pouvoir survivre à ce lieu. Furgul, lui, survivra et fera un rude apprentissage de ce qu'est une vie de chien. Il fera de belles rencontres aussi, enrichissantes et formatrices mais n'oubliera pas le lieu damné d'où il est issu. Il cherchera les Doglands un endroit mythique où les chiens peuvent vivre en liberté leur sauvagerie qui fait partie de leur nature et qu'on oublie trop souvent à force de domestication. Ce roman porte un regard dur sur les humains qui ne cherchent qu'à utiliser en souverain les animaux sans les respecter.
Tim Willocks écrit un roman fort, attachant et sombre, un roman initiatique, qui saura parler à son public et faire réfléchir. Même si on n'est pas fan de chiens, on apprend à voir ces animaux autrement, leur manière de communiquer et de comprendre le langage humain est rendu de façon très crédible. On voit que Tim Willocks est un fin connaisseur et qu'il a quelque chose à nous dire qui dépasse la race canine et notre façon de traiter les animaux.

Citation

La routine du 'fier et humble'... c'est exactement comme ça que je la jouerais aussi, dit Skyver. Ça marche toujours sur les masses.

Rédacteur: Valérie Sebag dimanche 20 mai 2012
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page