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Grand format
Inédit
Tout public
536 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-7096-3055-9
Coll. "Romans historiques"
La Guerre des trois Henri, 2
Ce qu'il faut savoir sur la série
La trilogie "La guerre des trois Henri" se déroule dans les années 1585-1590, quand s’affrontent trois prétendants au trône, qui se prénomment tous Henri, ironie de l’Histoire. Ce sont : le roi en titre, Henri III qui n’a pas d’héritiers, Henri de Guise et Henri de Navarre, désigné par la loi Salique. Sur fond de Ligue, de guerre de religions, les trois hommes mènent un combat sans merci. Jean d’Aillon introduit dans cette réalité historique, Olivier et Cassandre, un couple de héros de fiction qui lui permet de construire, parallèlement, une intrigue policière.
Intrigues, machinations, enlèvement : quand les dames s'en mêlent...
La guerre civile a repris avec l'abolition de tous les édits de tolérance. En mars 1586, Henri de Navarre est acculé dans la cité de Nérac et Henri III a son royaume quasiment réduit au palais du Louvre. Catherine de Médicis, pour sauver son fils, concocte une des combinaisons dont elle a le secret. Si Henri de Navarre, son gendre, accepte de se convertir, il peut revenir à la cour comme héritier du trône et gagner le soutien des catholiques. Guise, isolé, devrait s'incliner et accepter la paix. Elle lui propose de le rencontrer à Chenonceaux. Cassandre de Mornay a rejoint son père en Béarn, alors qu'Olivier est resté à Paris. Nicolas Poulain est chargé de la délicate mission d'organiser le déplacement de la reine en Touraine. Il embauche Olivier qui voit l'opportunité de retrouver Cassandre qui sera, à n'en pas douter, dans la suite d'Henri de Navarre. Catherine de Médicis veut absolument convaincre Henri de Navarre. S'il ne se rend pas à ses raisons, elle est prête à le faire assassiner. Elle met tous les atouts de son côté et s'entoure d'un bataillon de dames, sachant que son gendre ne sait pas résister à la gent féminine.
Avec La Guerre des amoureuses, le second volet de "La Guerre des trois Henri", Jean d'Aillon braque le projecteur sur les figures féminines marquantes de cette époque. Et elles sont nombreuses. Il donne de ces protagonistes, figés par des images compassées et la rigueur historique, une dimension de chair, des portraits vivants. Il dévoile ainsi des personnalités contrastées, engagées souvent dans des machinations, des complots à leur corps défendant. La part romanesque relaie fort bien la part historique, et la fiction ajoute un intérêt certain à la réalité des faits. Dans ce livre, l'auteur réussit un savoureux amalgame entre une enquête sur des événements clé pour la poursuite de la royauté – le passage des Valois aux Bourbons – et une intrigue où la tension de se relâche pas.
Citation
Elle est surtout mortellement dangereuse, Philippe. Je le sais. Elle a tué ma mère. Je devine qu'elle ne veut que me corrompre et, si elle n'y parvient pas, m'occire.