Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
72 p. ; 32 x 24 cm
ISBN 978-2-7548-0733-3
Meurtre machiavélique
Zone blanche relate une rencontre impromptue dans le bar d'un hôtel parisien du VIIe arrondissement un soir de vaste coupure électrique entre un homme et une femme, et des événements qui en découlent. Tous deux n'en diront que très peu sur eux hormis que tous deux ont des raisons d'en vouloir mortellement à une personne. Alors, ils vont pactiser et tuer l'un pour l'autre en se forgeant des alibis respectifs. Sauf que dans ces pactes, il en faut un pour débuter. Et que celui-là a des raisons de se retrouver trahi par la suite.
Mais Zone blanche c'est aussi l'histoire d'un homme hypersensible aux ondes électromagnétiques dans une bande dessinée engagée de Jean-C. Denis, déstructurée au possible, et humanisée par l'immixtion de deux adolescents en quête d'amour réfugiés en plein cœur de la forêt de Fontainebleau. Enfin, c'est pour planter le décor car ils vont être les témoins auditifs du meurtre de Serge Guérin, quinquagénaire accompli, ancien informaticien, qui a délaissé femme et enfants pour son chat Mikado. Ce même Serge Guérin assailli sa vie durant par les ondes des téléphones portable et sans fil, des micro-ondes et autres appareils électroménagers, et qui un soir en raison d'un digicode obsolète à croisé Claire qui ne tiendra pas parole, mais avec qui il aura partagé une nuit, et transgressé la loi...
Zone blanche, c'est cette histoire racontée en boucle, de façon parcellaire, avec des pans objectifs et d'autres subjectifs. Mais c'est aussi une intrigue policière de première qu'Agatha Christie n'aurait pas reniée, empreinte d'un machiavélisme prononcé. Une histoire où la vengeance est mise en abyme et en images avec des planches qui utilisent une bichromie mate pour mieux faire ressurgir les éléments du passé, et des teintes claires, à la limite du Provençal, pour traiter du présent. Cette alternance de tons rythme une bande dessinée ingénieuse au trait talentueux, proche de la ligne claire sans jamais se l'approprier.
Illustration intérieure
Serge Guérin, un soir de cupure électrique, enfermé dehors.
Citation
Les prisons sont pleines de pauvres types qui ont voulu faire eux-même le boulot la justice...