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Johannes Honigmann
Biographie Johannes Honigmann
Naissance à Berlin le 01 octobre 1976.
Johannes Honigmann est né dans un pays défunt et qu'il ne regrette pas, la République "Démocratique" Allemande dans une ville coupée en deux qui s'appelait à l'époque Berlin-Est, il regrette cependant d'avoir été un enfant, car cela lui laisse des souvenirs, bons et mauvais, qui reviennent intempestivement et lui évoquent toujours les autres vies qu'il aurait pu mener. Dans cette vie-ci, qui n'est pas la vraie vie, Johannes Honigmann a grandi à Strasbourg, une ville qu'il aime beaucoup, et a rêvé d'être cinéaste, ou écrivain de grand talent. Il est devenu traducteur par défaut, car il est bilingue, et s'il a toujours su écrire, il n'a jamais su écrire pour lui-même. Dans l'intervalle, il a fait des études de cinéma à Paris, mais sa carrière de cinéaste n'était qu'un rêve-mensonge : Johannes Honigmann est souvent beaucoup trop renfermé sur lui-même, et il l'a toujours su, pour s'ouvrir à une équipe de professionnels et coexister durablement avec des gens qui ont, eux aussi, des opinions. Notre homme est de retour à Berlin, qui n'est plus la ville qu'elle avait été, depuis fin 2008. Il aime la musique dite classique, surtout la période 1820-1940, la peinture, l'architecture, un peu moins le cinéma depuis une série d'overdoses à la Cinémathèque et dans le quartier Latin. Il a traduit de nombreux auteurs suisses et allemands, dramaturges depuis 2000 et romanciers depuis 2004. Il salue le succès mérité de certaines de ses traductions, comme Un garçon parfait d'Alain Claude Sulzer ou Le Test de Lukas Bärfuss, et déplore l'insuccès immérité de certaines de ses traductions comme Opération Jackson de Wolfgang Schorlau ou Le Temps des tortues de Kerstin Specht (L'Arche éditeur). Il a trois enfants et s'ils ne sont pas au monde pour lui rendre la vie meilleure, ils la lui rendent en tout cas un peu plus douce.
Bibliographie*
Traducteur :
- 2001 - Trois minutes avec la réalité (Jacqueline Chambon "Roman policier", juin 2012)
- 2013 - M (Jacqueline Chambon "Noir", mars 2015)