Contenu
Poche
Inédit
Tout public
306 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-352990-376
Actualités
- 04/02 Prix littéraire: Jan Thirion récompensé
Au mitan du mois dernier, l'association Toulouse, Polars du Sud nous signalait que le site Rayon Polar invitait ses lecteurs à élire leur roman préféré pour le Prix Virtuel du Polar 2010. Les votes étaient arrêtés au 31 janvier et, de cette votation, il ressort que Dieu veille Toulouse, de Jan Thirion, a eu les faveurs du public.
Il était bien précisé que le gagnant ne gagnerait "rien"... Rien ? Sans doute Jan Thirion ne tient-il pas pour "rien" de voir plébiscité par des lecteurs un roman qu'il a écrit...
Liens : Jan Thirion |Toulouse, polars du Sud - 18/01 Prix littéraire: Votez pour votre polar préféré
- 24/10 Salon: Jan Thirion à l'Hôtel d'Assézat (Toulouse)
- 16/06 Auteur: De la part de Jan Thirion...
- 13/05 Auteur: Toulouse : Rencontres Polars du Sud
Dieu au chevet de Toulouse…
Dieu lève son verre à la brasserie du Pont-Neuf. À ceux qu'il tue. À ceux qu'il protège. Non pas le Dieu de Beckett, qui soutient tous ceux qui tombent, mais celui de la Bible, qui n'aime pas les faibles. Franz Dieu. Officier de police judiciaire à la centrale de Toulouse. Qui croit dur comme fer que le Bien a besoin du Mal pour s'équilibrer. Ça tombe bien : on vient de relever un corps. Un cadavre, paupières coupées. Celui du gourou de la secte 16nergie (sic!) – des bobos écolos. Un veuf au carré, ce Cicérone d'opérette. Franc escroc, piètre mentor. Il y a de quoi nourrir une belle curiosité, d'autant que le gourou en question donnait autant dans le porno que le veuvage arrangé. Shooté aux variations Goldberg, Dieu enquête. Le gourou fricotait partout. Des huiles, donc. Prudence. Mais l'assassin, plus déjanté encore que Dieu, veille à ce que les indices arrivent au bon contributeur. Car Dieu est un con. Pas Franz, l'autre, celui qui se prend pour Dieu, psy fou organisant la valse toulousaine qui part aussitôt en vrille, entre la Petite Thérèse armé d'un "Chibro" ça comme, et une anthologie de chants d'Ouzbékistan... C'est que Thirion nous signe là encore un polar parfaitement fantasque, semé d'indices loufoques et d'armes du crime plus cocasses encore : brosse à dent, poêle à frire, fer à repasser du siècle dernier (de marque Krupp). C'est désopilant à souhait, intelligent, enlevé, décousu et dingue. Mais ça fonctionne, comme on dit, et carrément encore !
Récompenses :
Prix Virtuel du Polar 2009
Citation
Faire un miracle, c'est un peu moins con que le jeu con où l'on choisit qui va mourir.