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Robert Wise
Biographie Robert Wise
Naissance à Winchester le 10 septembre 1914.
Mort à Los Angeles le 14 septembre 2005.
C'est en 1933 que Robert Wise intègre les fameux studios cinématographiques de la RKO en qualité de... coursier. Difficile alors d'imaginer que l'homme va devenir l'un des réalisateurs les plus importants du cinéma. Coursier à la RKO signifie porteur de bobines entre salles de montage et de projection.
Et c'est tout naturellement vers le montage que Robert Wise se tourne avec un certain talent. De 1939 à 1943, de Quasimodo, de William Dierterlé à Bombardier, de Richard Wallace, il monte douze films dont Citizen Kane, d'Orson Wells.
C'est totalement par hasard qu'il réalise son premier film. Il remplace au pied levé Gunther von Fritsch lors du tournage de La Malédiction des hommes-chats avant d'enchaîner les films de série B. où il fait étalage de ses prouesses, se faisant remarquer surtout dans le domaine du fantastique. En 1963 avec La Maison du diable, il réalise sans aucun doute son meilleur film du genre.
Étonnement, ce ne sont pas les films qui surfent sur un fantastique mâtiné d'enquête policière, ni même les films noirs emprunts de durs à cuir qui vont lui apporter une renommée incontestable, mais des comédies musicales. Tour à tour, en 1961 et 1965, il réalise West Side Story et La Mélodie du bonheur. Il récolte alors des Oscars à la pelle. Le deuxième film, malgré deux fois moins d'Oscars que le premier, réussit à battre, en terme de fréquentation dans les salles, le très mythique Autant en emporte le vent.
Si par la suite ses réalisations seront peu nombreuses - 1966 est quand même l'année où il fait paraitre La Canonnière du Yang-Tse, très beau film de guerre avec Steve McQueen -, il tourne jusqu'en 2000, cinq ans avant sa mort (Tempête en été, seul téléfilm où il est crédité).
Mais tout au long de sa carrière, il aura pu prouver l'étalage de son talent, son éclectisme curieux (comment ne pas parler de Je veux vivre ! sorti en 1958, terrible réquisitoire contre la peine de mort ?) où fantastique côtoie catastrophe, amour, musique, noir, guerre... sur cinquante-sept ans d'une carrière couronnée par quatre Oscars personnels (Meilleur film, Meilleure réalisation) à chaque fois pour ses comédies musicales. Étrange mais terriblement dans l'esprit de Robert Wise !
Bibliographie*
Réalisateur :
- 1944 - Mademoiselle Fifi (Montparnasse "RKO", septembre 2005)
- 1945 - Le Récupérateur de cadavres (Montparnasse "RKO", septembre 2004)
- 1947 - Né pour tuer (Montparnasse "RKO", septembre 2005)
- 1948 - Ciel rouge (Montparnasse "RKO", février 2005)
- 1948 - Mystère à Mexico (Montparnasse "RKO", septembre 2012)
- 1949 - Nous avons gagné ce soir (Montparnasse "DVD collector", décembre 2002)
Monteur :
- 1939 - Quasimodo (Montparnasse "RKO", septembre 2007)
- 1943 - Nid d'espions (Montparnasse "RKO", août 2011)
Actualité
- 28/08 Cinéma: Van Hamme & Robert Wise
- 04/12 Cinéma: Le Parrain, du 35 mm (bis)
Retour à une semaine habituelle à L'Action Christine* avec deux thématiques qui occupent chacune une salle. L'une d'entre elle propose les deux premières parties du Parrain, de Francis Ford Coppola, avec un jour sur deux la possibilité de les voir à la suite. La suite, parlons-en ! Elle est en 35 mm. Contrairement à la semaine précédente, les films présentés sont quasiment tous noirs. Alfred Hitchcock, Raoul Walsh, Richard Fleischer, Robert Wise et Merwin LeRoy pour ne parler que de ces grands réalisateurs sont à l'affiche. Vous pourrez apprécier la netteté de leurs cadrages, et l'efficacité des intrigues des films proposés.
Bonnes projections !
Exclusivité : version restaurée numérique Le Parrain I & II, de Francis Ford Coppola
"Le Parrain est un film inusable. Quel que soit l'âge où on l'a découvert, ou le nombre de visions que l'on s'est accordé, le chef d'œuvre de Coppola ne perd jamais de son mystère et de sa fascination. Que l'on évoque la diction de Marlon Brando, transformé pour son rôle, le jeu tourmenté d'Al Pacino, la fougue de James Caan, les noms exotiques devenus légendaires de Corleone, Clemenza, Sollozzo ou Tattaglia, tout un imaginaire fait de souvenirs plus ou moins précis s'ouvre à nous. Mais comment parler d'un tel mythe aujourd'hui ? En y voyant tout simplement, au-delà de la maestria cinématographique à raison tant vantée, l'histoire universelle d'un individu ordinaire, pris au piège du milieu et d'une société dans lesquels il évolue et auxquels il ne pourra jamais échapper."
Ophélie Wiel, Critikat (2013)
Mercredi 4 décembre :
Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (14 heures & 17 h 10).
Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (20 h 15).
Jeudi 5 décembre :
Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (14 heures).
Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (17 h 35 & 20 h 40).
Vendredi 6 décembre :
Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (14 heures & 17 h 10).
Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (20 h 15).
Samedi 7 décembre :
Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (14 heures).
Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (17 h 35 & 20 h 40).
Dimanche 8 décembre :
Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (14 heures & 17 h 10).
Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (20 h 15).
Lundi 9 décembre :
Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (14 heures).
Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (17 h 35 & 20 h 40).
Mardi 10 décembre :
Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (14 heures & 17 h 10).
Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (20 h 15).
Festival 1 : Plaisir de cinéma en 35 mm
L'évolution de la technique cinématographique nous a obligés à nous équiper pour la projection numérique. Mais nous avons voulu garder la possibilité de projeter des copies sur pellicule 35 mm, afin de continuer à montrer des films qui ne seront pas numérisés avant longtemps. Notre nouvelle installation, conçue par CINÉMATÉRIEL PARIS, nous permet cette alternance. Voici un programme qui justifie ce choix.
Mercredi 4 décembre :
The Strawberry Blonde (The Strawberry Blonde), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 5 décembre :
Le Faux coupable (The Wrong Man), de Alfred Hitchcock (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Vendredi 6 décembre :
Une femme cherche son destin (Now voyager), de Irving Rapper (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Samedi 7 décembre :
Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray), de Albert Lewin (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Dimanche 8 décembre :
Ville haute, ville basse (East Side, West Side), de Mervyn LeRoy (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 9 décembre :
L'Assassin sans visage (Follow Me Quietly), de Richard Fleischer (14 heures, 15 h 30, 17 heures & 18 h 30).
Mardi 10 décembre :
La Maison du diable (The Haunting), de Robert Wise (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél. : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : Assassin sans visage |Martin Scorcese |Raoul Walsh |Alfred Hitchcock |Mervyn LeRoy |Richard Fleischer - 13/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir - acte II
- 14/03 Musique: Films noirs à la Cité de la musique
- 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
- 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
- 24/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine - semaine II