Le Bal des débutants

Lorsque j'ouvre les yeux, je comprends qu'il s'est passé quelque chose, sans savoir quoi. J'ignore combien de temps j'ai dormi. Le soleil est encore haut dans le ciel, la tondeuse à gazon ronronne toujours, mais il manque quelque chose. Il me faut un instant pour me rendre compte que la balle ne rebondit plus. La raquette est à terre, mon frère a disparu.
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Roman - Policier

Le Bal des débutants

Économique - Humoristique - Enlèvement MAJ mardi 21 mai 2013

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 17 €

Philippe Colin-Olivier
Paris : Le Passage, mars 2013
234 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-84742-268-9
Coll. "Ligne noire"

Polar dégraissé

Suite des aventures des demi-sels Costes et Bernstein, (re)découverts dans l'excellent Tableaux d'honneur qui montrait que l'auteur, Philippe Colin-Ollivier, dans le domaine de la comédie noire, faisait un bon descendant du regretté Pierre Siniac. L'histoire se base sur un classique de polar : une soirée mondaine aux invités triés sur le volet, le bal des débutants du titre, s'achève sur une tragédie. En effet, on enlève Christophe Foulques, le roi du nucléaire ! Les coupables sont deux cadres au chômage manipulés par d'authentiques truands — qui pourraient bien ne pas avoir l'esprit partageur... Interviennent alors les Pieds Nickelés Costes et Bernstein, perdants magnifiques et fauchés congénitaux, qui se retrouvent embringués malgré eux dans cette histoire dans l'espoir de toucher enfin le pactole – quitte à voler les voleurs en mettant la main sur la rançon ! À partir de là, l'intrigue se développant principalement en dialogues se déroule à toute allure, loin du tirage à la ligne des auteurs de thrillers industriels, sans pour autant tomber dans le scénario de film prémâché. À toute allure... et peut-être un peu vite, paradoxalement : faute de notes d'atmosphère ou de description, on finit par se perdre un peu entre ces personnages qui ne sont différenciés par leur prénom. Reste cet humour omniprésent, noir et grinçant, sans tomber dans le flamboyant à la Nadine Monfils, mais qui touche majoritairement juste dans un exercice pour le moins délicat. Les aficionados de l'auteur ne devraient cependant pas être déçus...

Citation

À côté de lui, un paysan fixait une bouteille de vin à moitié entamée. On devinait qu'il l'aurait à l'usure.

Rédacteur: Thomas Bauduret lundi 20 mai 2013
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