Contenu
Il marchait la nuit
Grand format
Réédition
Tout public
Pamiers : Wild Side, avril 2011
1 DVD VOST Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Coll. "Vintage Classics", 37
Actualités
- 18/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale - acte II
- 11/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale
- 21/08 Cinéma: Le Mystérieux docteur Korvo
- 06/08 Cinéma: Égéries et série B - acte II
Thématiques inchangées en cette semaine aoûtienne à L'Action Christine*. Et pour les malheureux qui auraient été absents de la Capitale la semaine dernière, les quatre pépites de série B. ne se sont pas fait la malle. Ce sont les mêmes films. En revanche, la programmation de l'autre salle propose de nouveaux films. Bien sûr, tous ne sont pas de notre genre de prédilection. Mais la plupart s'en approchent. Ainsi, si Quinze jours ailleurs, de Vicente Minelli n'entre dans aucune de nos catégories, il n'en est pas de même pour Une femme dangereuse, de Raoul Walsh. Mais, un peu comme d'habitude, nous vous laissons faire votre choix...
Quatre pépites du film noir : richesse de la série B
"Pépinière de nouveaux auteurs, terrain d'élection de cinéastes chevronnés, la Série B est indissociable de l'ère des grands studios et d'une forme de cinéma hollywoodien tristement disparu depuis une vingtaine d'années. Méprisée par les incompétents paresseux qui ne voyaient en elle que le refuge d'une bande de cinéastes sans talent, confrontés tout à la fois à des sujets sans intérêt et à des budgets de misère, la Série B était au contraire, pour ceux qui voulaient bien la fréquenter, une succession de surprises... C'est dire que, contrairement à une idée souvent répandue, un film de Série B peut être une véritable œuvre d'auteur, produite avec un soin exceptionnel, le même que celui qui présidait à la fabrication de films plus onéreux. La présence des mêmes techniciens, le fait que les scénaristes travaillaient indifféremment pour des films de Série B ou de Série A et surtout la grande modestie des cinéastes hollywoodiens - y compris les plus célèbres - créaient une perpétuelle osmose au sein du studio, entre ces deux types de films."
Patrick Brion (extraits de la préface de Série B, de Pascal Mérigeau & Stéphane Bourgoin, éditions Edilig)
- Je dois tuer (Suddenly), un film de Lewis Allen avec Frank Sinatra.
- La Tigresse (Too Late For Tears), un film de Byron Haskin avec Lizabeth Scott & Dan Duryea.
- Le Balafré (Hollow Triumph), un film de Steve Sekely avec Paul Henreid & Joan Bennett.
- Il marchait la nuit (He Walked By Night), un film de Alfred L.. Werken & Anthony Mann avec Richard Basehart.
Mercredi 8 août :
Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Jeudi 9 août :
Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Vendredi 10 août :
Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Samedi 11 août :
La Tigresse (Too Late For Tears), de Byron Haskin (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 12 août :
Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Lundi 13 août :
Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Mardi 14 août :
Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Actrices magiques : Gene, Janet, Ida & Cyd
Gene Tierney, Janet Leigh, Ida Lupino et Cyd Charisse, quatre actrices magique sont à l'honneur à l'Action Christine au mois d'août. Éblouissantes !
Mercredi 8 août :
Le Vaisseau fantôme (The Sea Wolf), de Michael Curtiz (18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 9 août :
Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town), de Vicente Minelli (18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 10 août :
Acte de violence (Act of Violence), de Fred Zinnemann (18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 11 août :
La Femme aux cigarettes (Roadhouse), de Jean Negulesco (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 12 août :
Péché mortel (Leave Her to Heaven), de John M. Stahl (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 13 août :
Ville haute ville basse (East Side, West Side), de Mervyn LeRoy (18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 7 août :
Une femme dangereuse (The Drive by Night), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : Je dois tuer |Michael Curtiz |Anthony Mann |Lewis Allen |Mervyn LeRoy - 01/08 Cinéma: Égéries et série B
Tueur au visage d'ange
Lorsqu'il abat un policier qui rentrait chez lui intrigué par ses faits et gestes au 5057 State Street, Roy Morgan - l'impénétrable Richard Braveheart au regard de tueur névrosé -, un cambrioleur mythomane et psychopathe, ne se doute pas encore de la traque impitoyable et novatrice dont il va faire l'objet par la police de Los Angeles. Le code 3 est déclenché car on ne tire pas impunément sur un représentant de la loi. Ce film de procédure, tourné en 1948 à quatre mains, use d'entrée d'une voix off qui lui donne une tonalité documentaire. Normal, pour une histoire basée sur un véritable fait divers. D'une forme éminemment classique avec une maîtrise excellente du noir et blanc avec l'éternel conflit entre la lumière et les ombres, Il marchait la nuit est novateur à plus d'un titre. D'une part parce qu'il propose une séance d'identification du tueur originale. Lorsque le tueur aux abois aura changé de mode opératoire sentant l'étau se resserrer autour de lui, et aura délaissé ses petites magouilles électroniques pour multiplier les braquages de commerces de spiritueux, il laissera derrière lui des victimes qui sont autant de témoins. Et, réunies dans une même pièce, elles aideront à réaliser un portrait-robot idéal à l'aide d'éléments du visage dessinés puis projetés sur un mur blanc. La scène est répétitive et chacun y va d'une partie du visage, mais l'effet est saisissant. D'autre part, parce que le tueur s'échappe et s'oriente en utilisant les égouts de Los Angeles cinquante ans avant Terminator II. Une première dans l'histoire du cinéma dans la ville de Los Angeles. L'enquête linéaire occulte les motivations du tueur dont on saura qu'il a fait la guerre - un traumatisme caché ? Nous n'en saurons rien. Cependant, la réalisation parfaite de deux réalisateurs de talent propose des passages impressionnants de réalisme où l'adrénaline monte en même temps que le suspense. Et même si le finale (qui propose des scènes hallucinantes dans les égoûts) se conclut abruptement et sans réponses quant aux motivations de Roy Morgan, Il marchait la nuit est l'un des meilleurs films noirs américains des années 1940 proposé ici dans un excellent master mais sans bonus (comme le veut la collection).
Il marchait la nuit (79 min.) : réalisé par Alfred L. Werker et Anthony Mann sur un scénario de John C. Higgins et Harry Essex d'après une histoire de Crane Wilbur. Avec Richard Baseheart, Scott Brady, Roy Roberts, Whit Bissell, Kenneth Tobey, James Cardwell, Jack Webb...
Citation
- Mettez-moi avec Chuck sur l'affaire.
- D'accord, mais je ne veux pas enterrer de héros. Juste coffrer l'homme qui a tiré sur Rowlins.