Contenu
Grand format
Réédition
À partir de 12 ans
Paris : Oskar jeunesse, novembre 2008
122 p. ; 21 x 13 cm
ISBN 978-2-35000-364-1
Coll. "Polar"
Arles la noire
Léa et Benjamin sont invités par leur amie Camille dans la belle ville d'Arles pour la Féria de Pâques. Ils sont reçus par son père Jean-Charles, libraire et critique taurin au Forum Arlésien et qui a transmis à sa fille sa passion pour la corrida. D'ailleurs, lorsque l'histoire débute, les trois amis sont dans les gradins. Benjamin assiste à son premier combat entre l'homme et l'animal sans grand enthousiasme, et peu concentré sur le spectacle, aperçoit un jeune homme qui observe Camille avec un peu trop d'insistance. À la fin de la corrida, l'inconnu aborde la jeune fille et lui glisse à voix basse ces mots étranges : "Deux banderilles noires, n'oublie pas, deux banderilles noires." À partir de ce moment l'atmosphère se dégrade ; Camille devient distante et les relations avec son père tournent au vinaigre. Une nuit elle disparaît puis réapparaît très agitée, balbutiant une histoire de chats mutilés et de "treize oreilles". En même temps Léa et Benjamin découvrent une lettre incompréhensible soigneusement cachée dans la chambre de Camille.
Ce roman court et très dense, au rythme palpitant, va nous conduire dans les quartiers les plus étranges d'Arles ; mais au fur et à mesure que nos enquêteurs terrifiés avancent, le mystère semble s'épaissir un peu plus et Benjamin se méfie de tout le monde ; de Camille qui ne dit pas tout et encore plus de Jean-Charles dont le comportement est particulièrement agressif. L'énigme prend sa source dans les traditions profondes de la région que nous découvrons au fil des pages, et le dénouement, inhabituel et déroutant, surprendra le lecteur.
NB- Ce roman est la réédition d'un texte paru chez Syros en 2004 sous le titre Les Treize oreilles.
Citation
Il s'essuya les lèvres d'un geste affecté, comme s'il les récompensait de la qualité de son petit discours.