Transamerica Express

Retiré aujourd'hui dans le Sud, Claeys y vit en tricotant en vase clos son monde mental. Dans son ermitage, ce metteur en scène de l'image fixe recrée en chambre l'univers noir du thriller américain, reconstitue son Paris, réinvente son New York.
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jeudi 21 novembre

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DVD - Policier

Transamerica Express

Humoristique - Huis-clos - Trafic - Artistique MAJ jeudi 15 août 2013

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 40 €

Arthur Hiller
Silver Streak - 1976
Paris : 20th Century Fox, septembre 2006
1 DVD VOST-VF Zone 2 ; couleur ; 19 x 14 cm

Actualités

  • 31/07 Cinéma: Film noir, Gene Wider & Jerry Lewis
  • 24/07 Cinéma: Jerry Lewis III & Transamerica Express, d'Arthur Hiller
    L'été est enfin là, et le film noir s'est fait la malle à L'Action Christine* pour être remplacé par de l'humour qui s'il n'est pas noir n'en est pas pour autant éloigné ni caustique. C'est ainsi que pour la troisième semaine une salle reste dédiée à la rétrospective Jerry Lewis avec les quatre mêmes films que les deux semaines précédentes, tandis que la seconde se dévoue à un unique film qui met à l'honneur pour, là, la deuxième semaine Gene Wilder dans un film comique et satyrique dans un univers que le polar aime, le train. Et ça tombe plutôt bien puisque dans Transamerica Express, vont se retrouver des gens guère catholiques, qui vont servir d'exutoire social au réalisateur Arthur Hiller, à l'instar de ce qu'a pu faire Agatha Christie avec Le Crime de l'Orient-Express... Le tout avec une galerie de seconds couteaux sortis des films de James Bond (certes avec Roger Moore)...

    Festival 1 : quatre Jerry Lewis
    "Quel est le personnage de Lewis ? C'est un allergique, un dépaysé, un inadapté, un être sans proportion. Un garçon hypersensible, très excitable, névropathe. Il semblerait complètement stupide, sot, hors du monde, s'il n'avait parfois des résonances douloureusement humaines."
    Glauco Viazzi Jerry Lewis (cinema nuovo n°21)
    "Jerry Lewis, personnage asocial, personnage en marge, est pourtant un être libre. Ses gestes ne doivent rien à la caricature, ni à l'imitation ; ils sont une continuelle invention, la manifestation extérieure d'un caractère qui ne connaît pas, du fait de sa puérilité, les interdiction de la société qui l'entoure."
    Adriano Aprà Il maraviglioso mondo di Jerry Lewis (Filmcritica n°141)

    Mercredi 24 juillet :
    Docteur Jerry & Mister Love (Dr Jerry & Mr Love), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 25 juillet :
    Un galop du diable (Money from Home), de George Marshall (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 26 juillet :
    Le Tombeur de ces dames (The Lady's Man), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 27 juillet :
    Artistes et modèles (Artists and Models), de Frank Tashlin (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures). Dimanche 28 juillet :
    Docteur Jerry & Mister Love (Dr Jerry & Mr Love), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 29 juillet :
    Un galop du diable (Money from Home), de George Marshall (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 30 juillet :
    Docteur Jerry & Mister Love (Dr Jerry & Mr Love), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Exclusivité : Transamerica Express, de Arthur Hiller
    "Un film qui vise à distraire de bout en bout sans se prendre au sérieux tout en accumulant les gags, les quiproquos, les dangers de l'aventure et les gares brûlées dans un fracas d'enfer puisque le film se déroule quasi-intégralement dans l'un de ces express américains au luxe impensable chez nous qui relie Los Angeles à Chicago. Nombre de personnages se rencontrent, se catapultent hors du train, se lient ou s'affrontent au gré des circonstances. L'intrigue : des malfaiteurs veulent s'emparer des preuves mettant en évidence le caractère de faux présentés par des Rembrandt. Ajoutons à cette trame divers personnages mêlés contre leur gré aux rebondissements et, surtout, un anti-héros par excellence qui ne comprend pas grand-chose à ce qui se passe, ni à ce qui lui arrive. Un rôle joué à la perfection par un Gene Wilder dont on a oublié ni l'interprétation de Frankenstein Jr ni celle du Frère le plus fûté de Sherlock Holmes. Le tout aboutit à un excellent spectacle mené tambour battant par un train d'enfer... Ce cinéma-là, dépourvu pourtant de toute prétention et ambition intellectuelle, présente pas mal de connotations sociales visant la société présente dans ce train mais il le fait comme par hasard ce qui, peut-être, est le fin du fin."
    Jacques Belmans (Les Amis du film)

    Mercredi 24 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 25 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 26 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 27 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 28 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 29 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 20 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Arthur Hiller |George Marshall

  • 15/07 Cinéma: Jerry Lewis II & Transamerica Express

Comédie express

Les trains, Gene Wilder les connait bien et aurait dû apprendre à s'en méfier lui qui est déjà monté deux ans plus tôt à bord du Transylvanien pour aller hériter d'un château dans les Carpates dans le truculent Frankenstein Junior de Mel Brooks. Il incarne dans cette comédie policière sous forme de huis-clos fuyant le rôle de George Caldwell, éditeur à Los Angeles d'ouvrages pratiques, spécialisé dans le jardinage, mais qui a aussi quelque peu publié sur le sexe, et qui se rend au mariage de sa sœur à Chicago. Seulement, comme il cherche avant tout à s'ennuyer et à lire pendant le voyage, il privilégie le Silver Streak, un train de luxe qui fera le trajet en deux jours et demi, à l'avion (alors même qu'il nous gratifiera d'une petite escapade en coucou piloté par une drôle de dame). Le voyage ne va pas être de tout repos même s'il débute sur un mode "repos du guerrier" après sa rencontre avec la ravissante Hilly Burns (Jill Clayburgh), secrétaire d'un éminent professeur spécialisé dans l'œuvre de Rembrandt. Une bouteille de champagne en entrainant une autre, il se retrouve avec la secrétaire dans sa cabine, folâtrant gaiement et pérorant sur le jardinage pendant que le corps du professeur se balance à la fenêtre avec une balle en plein front. Ce n'est que le début d'un long cauchemar qui va accoucher de péripéties les plus fantasques. Accusé du meurtre d'un agent du FBI, presque seul au monde (il croisera la route du brigand filou Grover Muldoon qui l'épaulera - Richard Pryor - et nous gratifiera de quelques scènes ubuesques), il va lutter contre Roger Devereau, un galeriste d'art qui a vendu deux faux Rembrandt, et qui n'entend pas que les travaux du professeur viennent révéler sa supercherie. Roger Devereau, c'est Patrick McGoohan, le numéro qui n'en est pas un dans la série Le Prisonnier. À ses côtés, le géant Richard Kiel (Requin dans deux James Bond) qui, ironie de l'histoire, se fera harponner. La comédie d'Arthur Hiller offre des moments improbables qui n'ont à lutter qu'avec un comique de répétition avec des dialogues souvent absurdes qui sont à hurler de rire. L'une de ses scènes figure dans le générique de L'Homme qui tombe à pic. C'est bien ficelé, ça souffre au final de quelques longueurs (malgré le scénario catastrophe en gare de Chicago), mais c'est porté par nombre de seconds couteaux jouissifs (Clifton James en truculent shérif, hommage là aussi à ses deux rôles dans des James Bond avec Roger Moore), et le talent d'Arthur Hiller, réalisateur à jamais de Love Story, le mélodrame à Kleenex. Le film n'est malheureusement plus disponible en DVD hormis quelques occasions hors de prix. Et c'est bien dommage !

Transamerica Express (114 min.) : réalisé par Arthur Hiller sur un scénario de Colin Higgins. Avec Gene Wilder, Jill Clayburgh, Richard Pryor, Patrick McGoohan, Ned Beatty, Clifton James, Fred Willard, Len Birman, Richard Kiel...
Bonus. Bande annonce.

Citation

J'ai autre chose à faire que d'écouter des âneries. Ma ligne réservée. Remettez de l'ordre dans vos idées. Je veux des réponses claires et précises. Commencer par celui qui a tué Rembrandt.

Rédacteur: Julien Védrenne lundi 05 août 2013
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