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Vendetta ch'ti
Un tireur isolé a visé des personnes venues assister à l'enterrement d'un notable, et ouvre ainsi la porte à une histoire complexe d'autant plus que les cibles du tueur sont liées au mort part l'entremise d'une sombre histoire d'escroquerie. En plus de la question essentielle qui repose sur l'identité de la cible réelle du tueur, la trame policière se complique car Éléna Piacentini s'attèle dans le même temps à raconter l'histoire d'une vengeance qui va puiser des causes rationnelles dans un passé très lointain et très fugace qui n'a laissé aucune trace dans l'imaginaire collectif. Son roman suit donc, de manière éminemment classique, deux intrigues en parallèle. D'une part, une enquête procédurière sobre avec recherche des témoins, épluchages des mobiles et des alibis, fouille dans les archives pour découvrir les liens entre les personnages. D'autre part, des chapitres alternés qui nous plongent dans le passé et dans ce qui sera les racines de la vengeance. Le Cimetière des chimères se situe donc dans la tradition du roman policier classique, agrémenté de quelques rebondissements. L'influence de la série télévisée se fait sentir dans le découpage et l'approche des personnages que l'auteur présente dans les différentes facettes de leur métier et de leur vie personnelle, notamment Pierre-Arsène Leoni, le commandant de police corse venu s'installer en région lilloise, et qui conserve des liens avec sa corsitude. Raconté de manière classique, également, le roman se laisse lire sans déplaisir, quasiment avec une routine qui peut s'apprécier, à laquelle on est habitué, mais qui n'offre que peu de surprises.
On en parle : La Tête en noir n°167
Nominations :
Mille et une feuilles noires 2014
Citation
Le quart d'heure suivant son arrivée sur la scène du crime, le commandant Pierre-Arsène Leoni, spécialiste des homicides à la PJ de Lille regretta amèrement d'avoir ignoré les conseils de sa grand-mère.