Moïra

Un lien imperceptible nous unit. Nos âmes se sont trouvées dans ce dédale de salles et de corridors, cet océan de visages anonymes. J'ai scruté ton visage, sans parvenir à déterminer si ce geste avait une raison d'être.
Laure Van Rensburg - Rien que nous deux
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Roman - Espionnage

Moïra

Géopolitique - Trafic MAJ mardi 25 février 2014

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 23 €

John C. Patrick
Paris : Kyklos, décembre 2013
426 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-918406-34-1

Saga Algeria

Alors que l'on réédite son Dies irae, John C. Patrick continue son chemin dans un genre mutant, quelque part entre le polar, l'espionnage et le roman historique — en effet puisque l'action de ce roman se déroule au du siècle dernier, on peut parler de roman historique. Sur une base de polar, soit l'enquête menée par un officier parachutiste visant à démanteler un odieux réseau de prostitution fournissant en chair fraîche des bordels d'Europe, l'auteur brasse une véritable fresque qui va de l'Algérie des années 1950 jusqu'à un certain jour à Dallas. Dans ce petit monde, la politique politichienne comme la grande politique ne cessent de s'interpénétrer avec un souffle assez impressionnant, mêlant des années entières d'histoire en restant toujours ancré dans la réalité. C'est là que le bât blesse : si l'on n'est pas passionné par cette période, cette accumulation de faits peut finir par devenir rébarbative, d'autant que, rançon du genre espionnage, il ne faut pas s'attendre à des personnages bien dessinés ou une quelconque finesse psychologique. Mais en ce cas, on peut arguer que le lecteur s'est trompé de roman... D'autant que la littérature se rattrape par le style : en apparence simple, sec et dégraissé, il a l'élégance de dissimuler des phrases d'une grande beauté composées de façon minutieuse. Le vertige typique du roman d'espionnage et le côté documentaire sont donc respectés, sans les a priori idéologiques gâchant une partie du genre, et le souffle de l'Histoire avec un grand H passe effectivement jusqu'à un final en demi-teinte. L'ensemble est certes plus âpre que les romans d'aventure prémâchés, décérébrés et plus ou moins propagandistes qui recommencent à envahir les étals, mais mérite largement que l'on fasse l'effort d'entrer dedans...

Citation

Loin des landes désertes hachées par les rafales de vent de l'Atlantique, la vie politique bruissait en métropole et dans cette Algérie traversée par les bourrasques de l'Histoire.

Rédacteur: Thomas Bauduret mardi 04 février 2014
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page