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Jean-Marie Palach
Biographie Jean-Marie Palach
Naissance à Montauban le 12 janvier 1955.
Jean-Marie Palach ne passe que sept années dans la ville natale d'Ingres et de Bourdelle, mais aussi d'Olympe de Gouges. Peut-être a-t-il puisé dans l'histoire merveilleuse et tragique de la jeune femme une admiration pour le sexe dit faible, qui l'a incité à créer une héroïne à la forte personnalité, indépendante de caractère et parées de qualités exceptionnelles.
De ces années, il se souvient des couleurs roses partout présentes dans la ville, de l'arme de service que son père, policier, rapportait le soir, et de la misère des réfugiés entassés dans un camp proche de la maison. En pleine guerre d'Algérie, les Français aspiraient à la paix et aux délices de la société de consommation. Les accords d'Évian et les Trente Glorieuses allaient les satisfaire. La Dauphine des parents a marqué l'entrée de la famille dans une ère d'opulence, ponctuée par les visites aux amis, les découvertes de la campagne environnante et des excursions dans la métropole régionale, Toulouse.
À sept ans, cap sur la Capitale, du moins la banlieue Sud, Savigny-sur-Orge, une banlieue de classes moyennes, où les immeubles et les pavillons récents ont inexorablement remplacé les cabanes de jardin et les WC équipés de lunettes en bois. Le matin, la plupart des habitants foncent à la gare, direction Paris, d'où ils reviennent le soir, dans l'attente d'un week-end salvateur. Toutes ces existences ballotées sont un formidable matériau pour des œuvres futures.
Puis, après le bac, retour à la case départ, ou presque. Jean-Marie Palach étudie cinq ans dans une école d'ingénieur à Toulouse, l'occasion de renouer avec ses racines et de se confronter à la culture des habitants du Sud-Ouest, pas toujours en phase avec celle des Franciliens. La méfiance envers les "Parigos" reste tenace, les cathares et Simon de Montfort ne sont jamais bien loin. Là encore, les divergences de point de vue nourrissent la réflexion et enrichissent.
Comme il faut bien, un jour, travailler, Jean-Marie Palach, diplôme en poche, entre dans l'administration, par hasard. La Direction générale des télécommunications ouvrait un concours d'inspecteur principal aux titulaires de certains diplômes d'ingénieur. Une carrière de fonctionnaire commence. Elle se poursuit aujourd'hui, aux Affaires Sociales, les télécommunications ayant été privatisées.
Jean-Marie Palach est venu à l'écriture par les concours de nouvelles. Au début de l'année 2010, sa compagne et lui se promenaient chez eux, à Saint-Maur, dans le Val-de-Marne. Elle s'ennuit et cherche une occupation intéressante, qui les passionnera tous les deux avec, si possible, une dimension artistique, culturelle, quelque chose qui incite à réfléchir, à construire, à concevoir.
Après un rapide tour d'horizon, ils décident de rédiger des nouvelles et de les présenter à des concours. Les concours sont nombreux, organisés par des associations de lecteurs, d'écrivains, des bibliothèques, des médiathèques, des maisons d'édition, des sites Internet. Chacun peut retenir, parmi tous les concours existants, un sujet, un thème, une première phrase, une dernière phrase qui l'intéresse.
Jean-Marie Palach remporte le premier concours auquel il envoie un texte et sa nouvelle est publiée. D'autres succès suivent. Pendant ce temps, sa compagne consacre son énergie à sa grossesse, puis à leur fils - c'est une autre aventure tout aussi prenante et passionnante que l'écriture.
Il rédige son premier roman, La Conjuration des masques, en conservant dans cet exercice la densité et la vivacité propres aux textes courts.