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Richard Carlson

MAJ mercredi 10 juillet 2013
© D. R.

Biographie Richard Carlson


Naissance à Albert Lea le 29 avril 1912.
Mort à Encino le 24 novembre 1977.
Benjamin d'une fratrie de quatre enfants, fils d'un juge d'origine danoise et d'une mère d'origine française, né dans une petite bourgade de l'État du Minnesota, Richard Carlson sort diplômé d'anglais de l'université avant d'enseigner l'art dramatique. Il monte sur les planches d'un théâtre de Minneapolis qu'il a acheté avec ses économies. Fort de son succès, il part pour Broadway à l'âge de vingt-trois ans, et donne la réplique à Ethel Barrymore, Jimmy Durante ou Ethel Merman. Il fait paraître quelques nouvelles ici et là. Sa pièce Western Waters est un flop retentissant, elle est interrompue après seulement sept représentations, mais alors qu'il semble dans le creux de la vague, le producteur David O. Selznick lui offre un contrat d'acteur-scénariste-réalisateur.
Il s'installe en Californie et tourne principalement pour les studios de la RKO dans des films où il incarne le plus souvent des hommes ingénus. Il est dirigé par les grands réalisateurs de l'époque que sont Robert Siodmak, Jules Dassin, Richard Thorpe, Edward Dmytryk, Budd Boetticher, George Marshall, Jake Arnold... pour des seconds rôles. La Seconde Guerre mondiale marque un coup d'arrêt à sa carrière de comédien. À son retour du front, il n'est plus le même homme plein de fougue qui joue avec intensité. Il lui devient difficile de trouver des rôles, mais il semble revivre avec le remake des Mines du roi Salomon (1950). Un feu de paille qui le propulse star de films de science fiction de série B, qui deviendront cependant cultes notamment sous la direction de Jake Arnold comme dans Le Météore de la nuit (1953) ou dans L'Étrange créature du lac noir (1954).
À l'apogée du Maccarthysme, dans les années 1951-1953, il endosse pour la télévision le rôle d'Herbert A. Philbrick, qui infiltra le parti communiste pour le compte du FBI dans la série I Led Three Lives. Une série qui connait un bon succès d'audience et pour laquelle il joue dans cent quinze épisodes.
Bien que son premier contrat signé avec Selznick ait stipulé qu'il dirigerait des films, ce n'est qu'en 1954 que Richard Carlson se place derrière la caméra. Il réalise alors au cours des douze années qui suivent quelques bons films de genre dont certains westerns - Quatre tueurs et une fille (1954) et Kid Rodelo (1966) -, ainsi que des épisodes de séries télé. Dans le même temps, il écrits quelques scénarios pour la télévision, et contribue à la rédaction d'articles de non-fiction pour des magazines.
Il prend sa retraite en 1975, et passe les deux dernières années de sa vie à Sherman Oaks, en Californie.


Bibliographie*

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