Le Noyé dans la glace

Il aurait aimé en découdre. Heureusement pour lui, les occasions de faire régner la justice étaient à tous les coins de rue. Ce n'était que partie remise.
Clément Reychman - Un soupçon d'héroïsme
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

mardi 03 décembre

Contenu

Roman - Policier

Le Noyé dans la glace

Politique - Assassinat - Finance MAJ vendredi 30 mai 2014

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 22 €

Kjell Ola Dahl
Isbaderen - 2013
Traduit du norvégien par Hélène Hervieu
Paris : Gallimard, février 2014
382 p. ; 23 x 16 cm
Coll. "Série noire"

Tel est pris qui croyait prendre

Une femme de quarante-quatre ans (Nina Stenshagen), qui a travaillé dans les transports publics avant de devenir dépendante de la drogue, est poursuivie par un inconnu et se réfugie dans le tunnel du métro d'Oslo, où elle trouve la mort. À peu près en même temps, un fonctionnaire du ministère des Finances, Sveinung Adeler, est retrouvé noyé dans les eaux glaciales du port. Or, il était sur le point de rendre un rapport extrêmement important à propos d'investissements du fonds souverain norvégien dans une compagnie d'exploitation des phosphates au Sahara occidental. Et, la veille de sa chute, il a rencontré Aud Helen Vestgård, députée fort en vue et très influente au sein de la Commission des Finances du Parlement. Mais celle-ci nie le connaître et fait état d'une lettre de menaces (signée d'une personne qui nie en être l'auteur) qu'elle a reçue. Or, la police obtient vite le preuve qu'elle ment (ce soir-là, elle a dîné dans un restaurant en compagnie de deux hommes dont Adeler) et pense que Nina et (peu après) son petit ami ont été éliminés comme témoins gênant d'un meurtre. L'enquête est menée par Lena Stigersand, jeune femme ambitieuse mais étroitement surveillée par sa hiérarchie et rongée par un mal sournois, Frølich jouant cette fois le rôle de consultant (ce qui ne l'empêche pas de prendre un mauvais coup) et Gunnarstranda celui du mentor. Mais il se trouve que son enquête entre vite en collision avec une autre, menée par la DCRI locale, car l'affaire a des ramifications internationales par le biais d'une multinationale avec des intérêts dans le phosphate, et elle va l'apprendre à ses dépens, en frôlant la mort et la causant – et en se faisant sanctionner. Le tout se passe au mois de décembre mais, qu'on se rassure, l'affaire sera pliée juste à temps pour que chacun puisse passer un bon Noël – sauf, bien entendu, le coupable démasqué, qui s'est donné beaucoup de mal pour rien. Quand on vous dit que le crime ne paie pas...
La traduction aurait pu être un peu plus travaillée et le correcteur plus attentif (ou alors il ignore que LES renseignements (postaux, téléphoniques, ferroviaires, etc.), ce n'est pas la même chose que LE renseignement (policier, d'espionnage ou de contre-espionnage), mais l'ensemble n'est pas sans intérêt ni qualités.

Citation

Tu te rends compte de tout ce qui est arrivé uniquement parce que ces gens-là s'imaginent travailler dans les hautes sphères et pensent que le plus important dans la vie est de se taire.

Rédacteur: Le Huron svécomane mardi 20 mai 2014
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page