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Roman - Espionnage

The Rook : au service surnaturel de Sa Majesté

Fantastique - Infiltration - Complot MAJ vendredi 20 juin 2014

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 22 €

Daniel O'Malley
The Rook - 2012
Traduit de l'anglais (Australie) par Charles Bonnot
Paris : Super 8, mai 2014
656 p. ; 20 x 14 cm
ISBN 978-2-37056-004-9

Roman-série

Myfanwy Thomas reprend conscience dans un parc jonché d'hommes morts. Or elle se retrouve amnésique — amnésie qu'elle semble avoir prévue, en se laissant des messages intitulés "chère moi" ! Elle découvre ainsi qu'elle est membre de la Checquy (L'Échiquier), une organisation secrète liée aux services secrets version surnaturel et qui se met en travers de tous ceux qui menacent la Couronne. Elle est donc la Tour Thomas, puisque la hiérarchie de la Checquy est basée sur les échecs. Sa disparition est liée aux soupçons de traîtrise au sein de l'organisation : un espion, sorte d'agent double, serait au service des Greffeurs, qui représentent une menace que la Checquy croyait avoir éradiquée. Mais les messages de son autre moi suffiront-elles à Myfanwy pour réussir dans sa mission ?
Il y avait le roman-feuilleton, il faut croire qu'il y a le roman-série. Le point de départ (qui en vaut un autre) ne brille pas par son originalité, rappelant de nombreux romans jeunesse dans lesquels un protagoniste se découvre des pouvoirs insoupçonnés, et d'innombrables séries TV consacrées aux enquêteurs du surnaturel style Torchwood. Le tout est bien bâti pour la télévision avec de nombreux dialogues et une action qui fonce pour cacher le fait que les enjeux sont parfois nébuleux, avec ce flou artistique dans la narration typique des séries où l'on ne s'occupe pas toujours de relier les points A et B. Quant aux "lettres", elles tentent d'asseoir le monde de la Checquy — mais relèvent parfois des pavés d'exposition qui, heureusement, évitent l'indigeste, mais de justesse. Un mélange promettant de bons chiffres de vente, mais au moins l'auteur ne manque pas d'imagination pour ce qui est des personnages et situations avec un humour jamais trop envahissant. Les amateurs de séries, habitués à dévorer goulûment toujours la même soupe présentée sous des emballages différents, ne seront pas dépaysés. Quant aux autres...

Citation

Pas étonnant qu'on ait créé l'âge de raison. Ça a permis au surnaturel de se reposer un peu.

Rédacteur: Thomas Bauduret mercredi 04 juin 2014
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