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Grand format
Inédit
Tout public
384 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-7491-4000-1
Actualités
- 19/07 Prix littéraire: Finalistes 2015 des Balais d'or
Le Concierge masqué sur son blog a dévoilé ses finalistes des Balais d'or. Cette année, ils sont déclinés en deux catégories : le Prix Balai d'or, qui récompense un roman de genre policier d'un auteur plus ou moins confirmé et qui a accepté de répondre aux questions du compère de service (l'équivalent masculin de la commère) ; le Prix Balai d'or de la découverte, qui récompense tout pareillement un roman de genre policier d'un auteur novice ayant subi les mêmes sévices. Les sélections de douze ouvrages ont été établies à l'issue d'un premier tour contrôlé par Geneviève Van Landuy et Richard Contin, et mêlent romans étrangers et francophones sans aucune distinction. Les jurés ont rendez-vous le 26 septembre 2015 à partir de 19 heures à l'Auberge Notre-Dame de Paris pour un ultime vote qui sera dévoilé le 28 novembre à la Bibliothèque Parmentier (Paris). A priori, les deux lauréats se verront remettre chacun une œuvre d'art. Dans le premier cas, c'est une certitude car il s'agit d'une toile du peintre havrais Dominique Lafosse. Il incombe d'ajouter que son nom sera gravé sur le Trophée en bronze déjà existant, et qu'il en recevra un en verre (un peu à l'instar du trophée de Roland Garros) ; dans le second, il n'est fait nulle mention d'une telle récompense hormis la photographie en vignette d'un trophée, ce qui laisse à penser que l'heureux élu ne sera pas oublié. Rendez-vous en novembre afin d'en savoir plus !
Finalistes 2015 du Prix du Balai d'or :
- Adieu demain, de Michaël Mention (Rivages, "Noir") ;
- Poubelle's Girls, de Jeanne Desaubry (Lajouanie) ;
- La Malédiction de Norfolk, de Karen Maitland (Sonatine) ;
- Reflex, de Maud Mayeras (Anne Carrière) ;
- Quand les anges tombent, de Jacqus-Olivier Bosco (Jigal, "Polar") ;
- N'éteins pas la lumière, de Bernard Minier (XO) ;
- Une terre d'ombre, de Ron Rash (Le Seuil, "Cadre vert") ;
- Les Neuf cercles, de Roger Jon Ellory (Sonatine) ;
- À mains nues, de Paola Barbato (Denoël, "Sueurs froides") ;
- Nos disparus, de Tim Gautreaux (Le Seuil, "Cadre vert") ;
- Après la guerre, de Hervé Le Corre (Rivages, "Thriller") ;
- La Porte du Messie, de Philip Le Roy (Le Cherche midi, "Thriller").
Finalistes 2015 du Prix du Balai d'or de la découverte :
- X, de Sébastien Teissier (Nouveau monde) ;
- Une terre pas si sainte, de Pierre Pouchairet (Jigal, "Polar") ;
- Hors la nuit, de Sylvain Kermici (Gallimard, "Série Noire")
- Les Écorchés vifs (Les Rédempteurs), d'Olivier Vanderbeq (Amalthée) ;
- Les Belges reconnaissants, de Martine Nougué (Le Caïman, "Polars") ;
- Les Roses volées, d'Alexandre Geoffroy (Ex Æquo, "Rouge") ;
- Le Bal des hommes, d'Arnaud Gonzague & Olivier Tosseri (Robert Laffont) ;
- Ravensbrück mon amour, de Stanislas Petrosky (Atelier Mosésu) ;
- Burn-Out, de Didier Fossey (Flamant noir) ;
- L'Heure du chacal, de Bernhard Jaumann (Le Masque, "Grand format") ;
- Beau temps pour les couleuvres, de Patrick Caujolle (Le Caïman, "Polars")
- Aux animaux la guerre, de Nicolas Mathieu (Actes Sud, "Actes noirs").
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Da Corani Code
On commence à savoir que le Coran, c'est le MAL, qu'il va détruire notre société occidentale tellement, forcément parfaite, bla bla bla... Il y en a même qui en ont fait un fonds de commerce extrêmement lucratif. Au vu des œuvres précédentes de Philip Le Roy, parfois proches des néocons ("américanoïasme" béat oblige) on pouvait craindre de la voir rejoindre les vociférations obsessionnelles d'un inquisiteur genre Dan Simmons comme quoi il faut MASSACRER, EXTERMINER, GÉNOCIDER les musulmans TOUS jusqu'au DERNIER homme (femme et enfant) parce qu'ils sont violents (et on présume qu'il faut être un enfoiré de mécréant pour y voir comme une chtite contradiction...), mais heureusement, on ne se situe pas dans les délires apocalyptiques si lucratifs. L'auteur condamne plutôt l'arsenal politique prompt à faire main basse sur les religions du livre par des fanatiques luttant contre d'autres fanatiques (enfin... les fanatiques, c'est les AUTRES, bien sûr....) — même si, rassurez-vous, au final, c'est quand même les Chrétiens qui sont les meilleurs. Mais une démonstration emmenée dans un roman égrenant comme des perles les clichés du thriller mystique post-Dan Brown, avec des méchants de service (des nazis... islamistes... enfin, des méchants, quoi...), des révélations pas toujours aussi fracassantes que le croit l'auteur (l'ânerie des "soixante-dix vierges au paradis" déjà bien dénoncée), quelques autres bien senties (les relations troubles entre nazis et islamistes), la femme fatale™ de service et une révélation finale virant dans l'apocalyptique. Le tout avec un héros à la Le Roy, surhomme vivant semble-t-il de l'air du temps, capable aussi bien de rosser un bataillon de skins que de citer des écritures avec tout l'apparat du bon droit, ce qui ne l'empêche pas de donner des leçons au passage, puisqu'il détient la VÉRITÉ. Le tout bouge bien avec une écriture fluide, mais c'est du déjà-lu, déjà-vu, déjà-bu qui appelle bien sûr à une suite. On en ressort avec l'impression désagréable qu'une poignée de comiques n'ont pas fini de s'étriper pour savoir qui a le meilleur ami imaginaire, quels que soient les dommages collatéraux...
Citation
Je crois que l'inspiration divine est à l'œuvre dans la Bible et le Coran. Je crois aussi que ces livres sacrés furent écrits au fil de l'histoire par des auteurs s'inspirant aussi bien de Dieu que de textes antérieurs. Je ne remets pas en cause la foi des gens, ni les effets bénéfiques qu'elle peut avoir. Je remets en cause la portée maléfique d'une instrumentalisation politique.