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Bob Van Laerhoven
Biographie Bob Van Laerhoven
Naissance à Arendonk le 08 août 1953.
Originaire d'un petit village de la région de Campine, dans les terres sablonneuses de l'extrême nord de la Belgique, fils de parents ouvriers, Bob Van Laerhoven se passionne pour la lecture, une passion considérée comme paresseuse. Arendonk abrite une petite bibliothèque où il découvre un jour de ses dix-sept ans De Bloemen van den Booze, un recueil de poésie qui le bouleverse. Ce petit bouquin est la traduction dans un néerlandais archaïque des Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire. C'est une telle claque qu'il veut, coûte que coûte, lire l'original. Le bibliothécaire, qui lui promet de débusquer une version originale, tient sa promesse. Avec l'aide d'un dictionnaire et des bribes de français apprises à l'école secondaire à Turnhout, Bob Van Laerhoven lit les vers de Baudelaire qui vraiment l'atteignent. Il a trouvé sa vocation : il sera un poète. Le destin sera d'un avis quelque peu différent, puisqu'il mettra son écriture au service de la fiction romanesque avec un style qui tente de ne pas oublier la poésie. Sans éducation supérieure, quelque peu honteux de cet état, Bob Van Laerhoven est un auteur qui s'est fait lui-même, malgré la volonté de ses parents désargentés qui veulent qu'il devienne facteur, un fonctionnaire qui gagne un salaire fixe. Contre toute attente, il entame une carrière d'écrivain et, au début des années 1990, il est romancier à plein temps, et voyage dans des pays plutôt violents et en guerre à la recherche des racines de la violence. Les racines du Mal lui sont malgré tout incompréhensibles. La guerre change les hommes très rapidement et permet l'éclosion de leurs aspects positifs ou négatifs. Les gens se nourrissent et s'intoxiquent de la violence. Quant à la guerre, elle offre l'émergence de la drogue, la prostitution, la contrebande d'armes et la corruption. Écrivain-voyageur pendant treize ans, ses textes n'ont pas l'approche journalistique car il ne suit volontairement pas de code éthique qui exige une certaine neutralité. Il ne peut s'empêcher d'être très personnel dans ses écrits, qu'il juge limités dans le temps et sans intérêt pour une anthologie, et publie aux Pays-Bas et en Flandre. Estimant avoir épuisé sa veine de chance, il arrête ses voyages à cinquante ans. Depuis, il écrit des romans aux influences multiples issues de ses lectures : David Mitchell, John Cheever, Curzio Malaparte, Julian Barnes, André Baillon, Joris-Karl Huysmans, Louis-Ferdinand Céline, Franz Kafka, Haruki Murakami, Gustave Flaubert, James Ellroy, Patricia Melo, Robert Harris, Milan Kundera, Mo Hayder, Irène Némirovsky, les frères Goncourt...
Bibliographie*
Romancier :
- 2007 - La Vengeance de Baudelaire (Pôle "Noir", juin 2013)
- 2013 - Le Mensonge d'Alejandro (MA, mai 2014)